Pénurie d'eau potable à Tihemamine

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La bourgade de Tihemamine, située à 5 km du chef-lieu communal d’Ath Mansour, demeure toujours en proie aux carences multiples. Cette fois-ci, il s’agit de la rareté de l’eau potable sur le réseau de distribution. Ce hameau, d’environ 30 foyers, est alimenté à partir d’un château d’eau situé sur les hauteurs du village voisin, Ath Bouali en l’occurrence. Les foyers situés à Tihemamine sont variablement alimentés en cette denrée. Si pour les habitations situées à proximité du CW12, l’eau parvient normalement, il n’en est, malheureusement, pas le cas pour certaines autres, plus excentrées et éloignées du centre de la bourgade. L’eau ne parvient carrément pas vers un pâté de maisons situé au Sud de ce hameau. Ce qui fait que les habitants au niveau de cet endroit endurent le calvaire du manque d’eau potable. Le problème s’est accentué davantage cet été. L’on déplore également la « surconsommation » de l’eau au niveau de cette petite localité. Nos sources parlent de la conduite principale, alimentant ce hameau, laquelle ne serait pas «adaptée à cause de son diamètre qui ne suffit pas, pour alimenter la totalité des foyers de ce hameau». «Le diamètre de la conduite qui alimente notre village est de 60 mm. Il est, de ce fait insuffisant, car il y a trop de branchements. Ce qui influe négativement sur le débit de l’eau. Nous souhaitons la réfection de cette conduite et son renforcement avec une autre de 80 mm, pour satisfaire toute la population », préconise-t-on à Tihemamine. Par ailleurs, cette bourgade, traversée par un ruisseau, est assujettie aux inondations provoquées par ce cours d’eau qui n’est pas canalisé et gabionné. A la tombée de la pluie, il entre en crue, dévastant tout sur son passage: vergers, ponceaux, pistes… Les habitants craignant que des inondations ne surviennent à cause des orages qui éclatent de manière intempestive. A cet effet, ils demandent la canalisation de ce ruisseau, d’autant qu’il commence vraiment à inquiéter les riverains avec ses défluviations et ses crues de plus en plus violentes.

Y. Samir

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