Hocine Belalloufi, ancien rédacteur en chef du journal Alger républicain, essayiste et auteur de plusieurs ouvrages, a animé, samedi dernier, une conférence débat la maison de jeune d’Aokas, sur invitation du Café littéraire de la commune. A cette occasion, Hocine Belalloufi a tenté de résumer son essai intitulé «La démocratie en Algérie. Réforme ou révolution ?», un ouvrage coédité en 2012 par les maisons d’édition Apic et Lazhari-Labter. Devant l’assistance, l’auteur de «GMO : guerres ou paix ?» (éd. Lazhari-Labter, 2008) a livré pendant plus de deux heures une analyse sur les 55 ans d’indépendance de l’Algérie et surtout autour de la question : Comment faire aboutir le combat démocratique ? L’auteur a invité les présents à une réflexion sur la crise algérienne et surtout sur la façon de lui trouver le remède adéquat. Pour lui, la solution à la crise existe, «mais il faudrait éviter de se retrouver sur la voie qui mènera notre pays vers celle que vivent actuellement la Libye, la Syrie et le Yemen». Il a, en outre, abordé plusieurs points, telle la question syndicale, culturelle, sociale et politique en Algérie. «On ne peut pas opposer le combat démocratique au combat social», a-t-il asséné. La conférence s’est déroulée dans un calme absolu et aucun incident n’est venu déranger son déroulement. À la fin, une séance de vente-dédicace dudit ouvrage a été animée par l’auteur. Pour samedi prochain, 19 août, à partir de 14 heures, le collectif des citoyens d’Aokas, en charge du café littéraire, a invité le Dr. Madjid Yesli, médecin de famille à Laval, Canada. La conférence sera intitulée «La Violence et la Santé : plaidoyer pour la communication non-violente».
Saïd M.