Les services de la voirie de l’APC d’Aïn El-Hammam sont à l’œuvre au centre ville, depuis quelques jours, afin d’effectuer de menus travaux de réparation des irrégularités qui entravent la circulation des automobiles et des personnes. Ainsi, les nombreuses crevasses, résultant de travaux de réparation de divers réseaux n’ont pas été remises en l’état par ceux qui les ont creusées. Un caniveau vient d’être réparé au bas de l’escalier menant au cinéma, en attendant la pose de carrelage oublié à cet endroit lors des travaux sur la grande rue. Certaines dénivellations attendent depuis des mois, voire des années, d’être rebouchées convenablement. Des pratiques devenues malheureusement courantes ces derniers temps. Comme nous l’avons remarqué sur nos routes, les services d’entretien de certains organismes étatiques ou même privés, abandonnent sur place des tas de gravats ou carrément des trous béants sans aucune considération aux citoyens qu’ils mettent en danger. Des carreaux de carrelages se sont détachés sur des pans entiers de trottoir, créant des dénivellations dangereuses pour les piétons. Les malfaçons laissées par les entreprises, particulièrement celles chargées de la réalisation des trottoirs, sont légion. Des tronçons entiers ont été délestés de l’ancien carrelage puis abandonnés. Des boursouflures et autres parsèment les trottoirs. Des caniveaux surélevés et non recouverts de dalles représentent autant de pièges qui menacent les enfants ou les vieux qui risquent des blessures pour une seconde d’inattention. A qui incomberait la responsabilité en cas d’accident ? Ceux qui sont chargés de superviser les travaux sont aussi coupables que les entrepreneurs qui se hâtent de quitter les chantiers avant de sécuriser les lieux et laisser place nette. Ceux sont toutes ces imperfections, accumulées depuis des années que les employés de l’APC s’attèlent à remédier sous un soleil de plomb. Il demeurera sans doute des travaux d’envergure à réaliser, que les grandes entreprises qui ont créé des dommages doivent impérativement réparer. Nous citerons les tranchées creusées pour les besoin de l’acheminent du gaz, les excavations effectuées par les services de l’ADE, recouverts sommairement, sans compter ceux creusés pour les besoins de réparations du réseau d’égout par des particuliers ou l’APC. Autant de défaillances auxquelles les deux ou trois ouvriers de la mairie ne peuvent remédier.
A. O. T.