Durant deux journées entières, soit les 24 et 25 août derniers, l’esplanade de la mairie d’Akbou a vibré au rythme de la 7e édition du Festival de la figue de Barbarie. Cette manifestation est à inscrire à l’actif de l’association culturelle Tanekra du village Mliha, dans la commune de Chellata, en collaboration avec l’APC d’Akbou. Une organisation « impeccable » a caractérisé cette fête, avec une bonne affluence des visiteurs, tous curieux de découvrir les stands et les produits proposés à la vente ou à l’exposition. Il y avait, bien évidemment, des figues de Barbarie proposées à la vente à 300 DA le contenu d’une petite bassine. Ce fruit est récolté dans la localité de Mliha, connue pour la bonne qualité des produits agricoles. La dégustation n’était pas en reste puisque plusieurs personnes se sont « gavées » de ce fruit du nopal (cactus) qui a mûri ces derniers jours. Dans un autre coin, il y avait M. Mekhmoukhen, un paysan expérimenté dans la taille et la greffe des arbres fruitiers. Depuis son stand, cet agriculteur, qui a sa renommée dans la région, a expliqué aux citoyens présents en grand nombre la manière de planter des raquettes de nopal (figuier de Barbarie) et la période pour ce faire. D’autres produits du terroir étaient étalés pour l’exposition-vente, à l’instar du miel sous toutes ses saveurs, du propolis, de l’huile d’olive, du poivron rouge moulu, de la farine et du sirop du caroube, des amandes, des huiles essentielles comme celle du lentisque, de l’oléastre, de l’abricot,…bref des produits du terroir bio et sains ! Même si pour cette 7e édition il n’y avait pas un grand nombre de stands, il n’en demeure pas moins que cette manifestation a permis de mettre en valeur tous les produits du terroir de la région, très prisés au demeurant par les consommateurs, dénotant de leur importance et des potentialités qu’ils recèlent, pour peu que les moyens et la volonté d’en produire davantage suivent. «Notre région possède des produits agricoles capables de créer un véritable dynamisme économique, d’autant plus qu’ils sont bio et sains, d’où leur intérêt. Si les paysans fédéraient leurs efforts à travers des coopératives, ils pourraient en allant en rangs unis relever le défi et booster le secteur agricole qui connaît une léthargie inquiétante dans notre région, à cause de son délaissement notamment par les jeunes !», relève un présent à ce festival.
S. Y.
