Retour à la normale progressive

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Aux lendemains de l’Aïd El-Adha, les étales des magasins de fruits et légumes étaient toujours affreusement vides. Tout a été, en effet, raflé la veille de la fête. Sur les étals du marché, il ne restait que des pastèques, des melons et certains fruits, tout ratatinés et souvent pourris au fond des caisses, comme les poires et les nectarines. Si vous n’avez pas pris vos dispositions avant la fête du sacrifice, en s’approvisionnant en légumes, tels les haricots verts, qui s’affichaient à 250 DA le kilo, les tomates à 150 DA le kilo et les poivrons à 140 DA le kilo, vous ne trouverez dans les magasins ou les marchés couverts que quelques tubercules de pommes de terre ou de betteraves et des laitues. C’est le même constat au niveau des marchés couverts et des marchés hebdomadaires, à l’image de celui de l’Edimco à Ihaddaden, qui se tient d’ordinaire tous les lundis, mais qui était hier quasiment désert, puisque la plupart des commerçants n’ont pas jugé utile d’honorer ce rendez-vous de la semaine. Même les vendeurs des fruits et légumes sur les accotements de routes ou dans les placettes de la ville ont préféré prolonger leur congé durant ces jours qui ont suivi la fête de l’Aïd. Cependant, si vous tenez vraiment à avoir un peu de légumes dans votre menu, vous n’avez qu’à faire la tournée des magasins des fruits et légumes de la ville, ou même les épiceries de quartiers qui vendent habituellement des fruits et légumes. Avec un peu de chance, le client trouvera dans ces étals des tomates qui n’ont pas encore entamé leur putréfaction à 160, voire 180 DA le kilo, des poivrons à 140 ou même à 160 DA le kilo. Ce n’est qu’hier, mardi que les choses ont commencé à revenir à la normale avec l’ouverture de tous les magasins avec la disponibilité de nouvelles marchandises. Pour les prix, l’histoire est tout autre, en attendant une éventuelle baisse progressive.

B. Mouhoub

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