Le prétendant à la présidence de la JSK, Hamid Sadmi, a rencontré, hier à Alger, son principal appui, le directeur du groupe italien Cavano Francisco à l’hôtel Ibis.
Lors de cette réunion, les deux hommes ont discuté de plusieurs points concernant le club kabyle. En plus de ce qu’il lit dans la presse, le directeur de la société italienne a été informé sur plusieurs points concernant le club par l’ex-international kabyle, Hamid Sadmi. Après une longue discussion, le directeur du groupe Cavano Francisco a rassuré Sadmi de la disponibilité de sa société à investir à la JSK. Cela aura lieu dans le cas où Sadmi est désigné premier responsable du club kabyle lors de l’AG de demain après-midi, au siège de la JSK, durant laquelle sera désigné le successeur de Hannachi, destitué, pour rappel, le 7 août dernier par les actionnaires. Ainsi, les Italiens devront attendre la fin de cette AG pour connaître le nom du nouveau président de la JSK. Mais cela reste une petite probabilité qu’une telle option (intronisation de Sadmi) se concrétise vu que pour se faire, Sadmi devra d’abord intégrer le Conseil d’administration pour prétendre à la qualité d’actionnaire qui lui permettra de présenter déjà sa candidature et ensuite recevoir éventuellement le plébiscite des autres actionnaires. Or, rien n’indique pour l’heure que l’ouverture du capital sera concrétisée lors de la réunion de ce jeudi, sachant que l’option relève de toute une procédure qui ne peut être menée à bout en l’espace d’une réunion. Aussi, jusque-là les actuels actionnaires ne semblent pas disposés à faire intégrer d’autres bailleurs de fonds, en témoigne la mésaventure vécue lors de la réunion de la destitution de Hannachi par Lakhdar Madjène, qui était déjà ce jour-là prêt à reprendre quelques actions que personne n’a finalement consenti à céder. Tout le problème est donc à ce niveau là. Les actuels actionnaires sont-ils vraiment disposés à jouer le jeu, ou bien tout se passera comme auparavant avec juste ce nom de Hannachi qui sera remplacé par celui de Azlef qui sera probablement conforté dans son poste de premier responsable du club en attendant une autre échéance… Reste qu’avec la pression populaire, tout reste possible. Mustapha Larfi

