Depuis plusieurs semaines, à travers l’ensemble de la commune de Saharidj, il est fait état de la contamination de familles entières présentant des symptômes de diarrhée.
Le phénomène s’est généralisé à travers la municipalité en terrassant des quartiers entiers. Ce n’est qu’après que le médecin de l’unité de soins du chef-lieu de la commune ait reçu sept cas d’intoxication à la fois, que les services de la prévention de M’Chedallah, relevant de l’EPSP d’Ahnif, ont réagi en procédant, lundi dernier, à des prélèvements d’échantillons de l’eau. Une eau prélevée dans les robinets de plusieurs quartiers du chef-lieu de commune, tel que le quartier d’Ath M’hend, celui des 100 logements, Ingnane, le quartier des 60 logements et enfin le village périphérique Aggach. Après analyse au laboratoire de la polyclinique d’Ath Mansour, cette eau s’est avérée polluée et ne comportant aucune trace de javel ou de chlore. Les résultatsdes analyses remis, jeudi dernier, au service de la prévention feront ressortir une « eau de mauvaise qualité bactériologique». Dans la même journée du jeudi, les citoyens du village Aggach se sont rassemblés devant l’APC pour dénoncer cette pollution d’eau ayant touché le réseau de l’AEP qui a conduit des familles entières à l’hôpital. Les villageois ont demandé des explications auprès du responsable du bureau d’hygiène communal et du secrétaire général. De son côté, le responsable de la prévention affirmera que l’APC de Saharidj a été destinatrice de plusieurs correspondances de ses services, lui signalant la mauvaise qualité de l’eau à cause de l’arrêt des traitements à la javel et au chlore. Alerté, le nouveau chef de daïra demandera, par télégramme, un compte rendu détaillé dans la journée même au maire de Saharidj. Les services de la prévention, de leur côté, en collaboration avec l’APC, ont alerté les citoyens par voie d’affichage. Au niveau du pavillon des urgences de l’EPH de M’Chedallah, le chef de service dira que «cette épidémie n’a pas été détectée à temps bien que plusieurs malades s’y soient présentés, mais séparément et étant consulté par différents médecins.»
Oulaid Soualah

