«4 216 enseignants n’ont pas rejoint»

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«En matière d’encadrement pédagogique, 4 216 enseignants n’ont pas rejoint leurs postes pour des raisons multiples», a indiqué la ministre de l’Éducation, Nouria Benghabrit, hier sur la chaîne III de la radio nationale.

Elle a fait savoir, dans le même sillage, que 53 établissements scolaires n’ont pas ouverts leurs portes, pour plusieurs raisons, notamment l’opération de relogement qui n’est pas encore finalisée et le transfert. S’agissant des manuels scolaires, la ministre a assuré qu’ils «sont disponibles dans tous les établissements de l’éducation», précisant que l’Office national des publications scolaires a diversifié les créneaux de diffusion des livres, qui passent par la vente au niveau des établissements scolaires, les librairies et le salon des manuels scolaires. Questionnée sur la prime de scolarité, Mme Benghabrit a indiqué que plus de 25% des élèves l’ont déjà reçue. De ce fait, la première responsable du secteur de l’éducation a souligné que son département a mis en place des commissions de suivi pour résoudre toutes les lacunes enregistrées depuis la rentrée scolaire. Abordant la problématique de la surcharge des calasses, la ministre a précisé que «seuls 5,7% établissements y sont confrontés, particulièrement dans des communes ayant connu une forte vitalité en matière d’habitat». Signalant que 102 établissements ont été réceptionnés cette année et que d’autres sont en cours de construction, elle a indiqué que la construction d’écoles, de CEM et de lycées va se poursuivre au même titre que les années précédentes. Faisant, en outre, état de la présence dans le pays de 27 000 établissements d’éducation, Mme Benghebrit a noté que le nombre de fonctionnaires nécessaires à leur fonctionnement demeure encore «insuffisant», notamment pour ce qui a trait à l’encadrement administratif.

«Laissez l’école tranquille»

Au sujet de la suppression de la Basmala des manuels scolaire, la ministre déclaré : «Ce qui était important, c’est d’élaborer une charte graphique. Pour donner de la cohérence et une identité aux manuels scolaires, il fallait élaborer un certain nombre d’éléments importants», a-t-elle expliqué, précisant que la Basmala existe de manière obligatoire dans les manuels scolaires de l’éducation islamique. «Il faut arrêter de faire une lecture idéologique ou politique à chaque rendez-vous électoral. Laissez l’école tranquille», a-t-elle lancé. Abordant, dans ce cadre, des obstacles placés sur le chemin de l’école, l’invitée de la radio a regretté la «surpolitisation et la surmédiatisation», dont elle fait objet, de même que certains aspects «qui n’aident pas à voir clair». Elle a considéré que ces questions pourront trouver réponses dans des ouvrages traitant de «L’École Algérienne : les défis de la qualité», dressant «une synthèse des programmes scolaires des cycles primaire et moyen» ou encore présentant «La charte d’éthique du secteur de l’éducation». Par ailleurs, la même responsable a affirmé que le dossier du réaménagement du baccalauréat est fin prêt.

Samira Saïdj

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