Beaucoup de désagréments causés par les pluies

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Il a suffi que les pluies s’abattent sur la région, durant une journée, pour que la population subisse des désagréments dont certains auraient pu être prévenus. « Ce n’est pas la première fois qu’il pleut chez nous, mais on ne retient jamais les leçons », disent les citoyens. Les automobilistes sont les premiers à se retrouver en face de mares d’eau recouvrant parfois toute la largeur de la chaussée. À Ath Bouyoucef, l’absence d’ouvrages dans certains endroits, entre Tazrouts et Ouedja a permis aux eaux pluviales de s’accumuler au niveau de plusieurs virages et surtout au lieu dit « Amenchar ». Les automobilistes allant en direction de Michelet sont contraints de se déporter vers le côté gauche et se mettre ainsi en danger, surtout que la visibilité était très réduite par la pluie et le vent. Divers objets tels des cartons, des tôles jonchent encore l’asphalte, en fin de journée. Aux environs de la commune de Michelet, une épaisse couche de boue mêlée de gravats s’est déposée au milieu du carrefour, difficile à traverser par les piétons, alors même que les automobiles vont considérablement au ralentie. Au centre-ville d’Ain El Hammam, les eaux qui dévalent des hauteurs se rejoignent au niveau de la place des taxis devenue subitement infranchissable. Les passants ne peuvent aller d’un trottoir à l’autre qu’au moment d’une accalmie. Une situation qui se répète à chaque chute de pluies ; les avaloirs bien que nettoyés sporadiquement sont vite engorgés par des sachets qui en obstruent l’entrée. Les routes nationales menant au chef lieu ne sont guère mieux loties. Sur une dizaine de kilomètres, sur la route menant à Oued El Djemaa, tous les ouvrages ont été obstrués par les riverains. Les eaux pluviales déviées de leur cours normal coulent le long de l’asphalte, à la recherche d’une issue. Le problème maintes fois signalés par des citoyens, tarde à trouver une issue. Lorsqu’elles débordent vers le bas-côté, elles ravinent l’accotement et fragilisent le goudron qui s’affaisse au moindre passage d’un camion. Pourtant ces ouvrages, loin d’être nouveaux, existent depuis la colonisation. Il faut noter également qu’en plusieurs endroits les accotements sont devenus des parcs à matériaux de construction. Du sable, de la brique ou de la pierre sont stockés carrément dans les fossés, au mépris de toute règle de civisme. Ce qui accentue le problème de l’écoulement des eaux pluviales qui devrait faire l’objet de discussions au niveau des autorités locales pour qu’une solution soit trouvée à toutes ces défaillances.

A.O.T.

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