Que de projets en suspens !

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Les citoyens de la commune de Tizi N’Tléta, relevant de la daïra de Ouadhias, au sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, réclament leur part de développement.

Les locaux commerciaux, dont a bénéficie la commune dans le cadre du programme présidentiel, au profit des jeunes chômeurs, achevés il y a longtemps, ne sont pas encore livrés au jour d’aujourd’hui. Rappelons que la première liste des 60 bénéficiaires a été établie. « La première liste des bénéficiaires a été établie à la fin de l’année dernière», affirme un jeune chômeur de la localité. Signalons que le retard qu’a pris l’opération de distribution des locaux commence à provoquer le courroux des jeunes bénéficiaires. « On ne sait pas qu’est ce qu’attendent les élus pour procéder à leur attribution, d’autant plus que ces 100 locaux commerciaux sont fin prêts pour qu’ils soient livrés », ajoutera notre interlocuteur. Au niveau du chef-lieu communal, signalons le, aucune infrastructure de base n’est disponible. Le projet de construction d’une bibliothèque, dont la municipalité avait bénéficié dans le cadre des fonds communs des collectivités locales (FCCL), il y a de cela plus de cinq ans, n’est toujours pas lancé. Le stade communal, le seul lieu dont dispose la masse juvénile, est légué pour la réalisation d’un lycée. Alors que l’aire de jeu, réalisée il y a plus de trois ans, n’est plus praticable. Les travaux d’aménagement des trottoirs et de la chaussée ne sont pas encore entamés au grand dam des automobilistes et des transporteurs. Ce qui provoque des bouchons monstres, notamment à la station de fourgons desservant les localités d’Aït El Hadj Ali, de Cheurfa et d’Aït Abdelmoumène. La route desservant Ighil Imoula est, elle aussi, dans état dégradé. L’asphalte est complètement détaché du sol jonché par des nids de poule et autres cratères. «L’Etat accorde des projets à coûts des milliards, mais une fois réalisés, ils demeurent inexploités. La maison de jeunes de Cheurfa, les trois foyers de jeunes d’Aït El Hadj Ali et d’Aït Abdelmoumène sont toujours fermés. La masse juvénile est livrée à elle-même », tonnera un jeune de Cheurfa qui ajoute pour exprimer son courroux quant à cette situation : « Ici, les activités sportives et culturelles ne sont pas pratiquées faute d’infrastructures de jeunesse. Les jeunes joueurs du club de football d’Aït Abdelmoumène, évoluant dans la division honneur, sont contraints de se déplacer vers la commune de Béni Douala, pour s’entraîner et réceptionner leurs adversaires. « Nous jouons hors de nos bases. Le club est SDF et la commune ne fait rien pour lui assurer les moyens nécessaires», dira un dirigeant de ce club. Par ailleurs, le réseau routier demeure encore le point noir de la localité. Au village d’Aït Abdelmoumène, pour ne citer que celui-là le réseau routier est complètement dégradé suite aux travaux de canalisation, les branchements aux travaux d’AEP et du gaz de ville. Des quartiers sont encore dépourvus de réseaux d’assainissement, c’est le cas notamment du quartier El Djamaa.

A. G.

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