Le public en force

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La salle de la cinémathèque de Béjaïa était archipleine pour la deuxième journée des rencontres cinéma-tographiques.

En effet, il y avait à l’affiche six courts métrages, un documentaire et un long métrage pour la soirée : Lili dans les nuages de Toma Leroux, En face de Jérémie Guez, Makanch mouchkil, nos identités, documentaire réalisé par Franck Renaud, Elevador, de Tania Diaz, Tangent, de Riada Belghiat et Julie Jouve. Ce dernier court métrage raconte l’histoire de Florie, une jeune maman réunionnaise qui participe pour la première fois à la Diagonale des fous, une course d’ultra-trail mondialement réputée. Durant trois jours et trois nuits, elle court à travers les montagnes de La Réunion, décidée à aller au bout d’elle-même. Mais malheureusement, cette dernière n’est pas une coureuse comme les autres car sur son chemin, elle devra aussi affronter les démons de son passé. Talik de Kais Zaied, dont l’histoire débute par cet homme qui commence sa journée dans une chambre étroite et vide. Ses gestes précis et mécaniques témoignent d’une routine profonde sans aucune autre indication. L’homme commence la lecture d’un livre et nous plonge avec lui dans la confusion entre la fiction du livre et sa propre réalité. Au fil des pages, la réalité commence à se dévoiler. That lovely life de Rami Aloui, qui raconte l’histoire d’une famille ordinaire composée de Mahdi, le fils, de Nadjib, le père et de Fadila, la maman. L’histoire se passe dans une ville post-apocalyptique vue à travers la vie de cette petite famille qui subit les évènements au quotidien sans pour autant les choisir. Mehdi, qui à travers une succession d’évènements impromptus, est poussé à s’interroger, à réfléchir et de ce fait à douter puis à se révolter. Concernant Atlal, le long métrage de Djamel Kerkar, il s’agit d’une discipline poétique qui consiste à se tenir face aux ruines et à faire resurgir sa mémoire, ses souvenirs du visible vers l’invisible. Entre 1991 et 2002, l’Algérie étant en proie au terrorisme a connu officiellement la perte de 200 000 vies.

Mechmeche Salima

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