Revoilà les pénuries d’eau !

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Les éclatements des conduites d’alimentation en eau potable au niveau de Tassadort et de Bouaid ne finissent pas de provoquer l’ire de la population de Mâatkas, Betrouna et de Tirmitine. En effet, ces interminables endommagements dus à la corrosion et l’obsolescence des conduites D 800 et D 500, alimentant toute la partie sud-ouest de la wilaya de Tizi-Ouzou, engendrent de sévères pénuries pour ces localités déjà préalablement rationnées. L’intervention des éléments de l’ADE, pour colmater ces récurrentes brèches, prend quelques fois un sacré temps en raison de l’usure de ces veilles conduites. Dans la commune de Mâatkas, les camions citernes, qui ont pris un certain répit depuis quelques semaines, ont repris de service notamment au niveau des villages Ighil Aouène, Ait-Aissa Ouziane, Cherkia, Ait Ifrek, Ait-Ahmed, Ait-Zaim, Tajdiout, Tizi-Tzougart. Ces derniers villages qu’on alimente à tour de rôle, soit une fois par semaine, souffraient déjà le martyre bien avant l’endommagement des conduites à Tassadort. Les quelques propriétaires de puits et de forages hydriques sont pris d’assauts par les villageois. C’est dire que ce sempiternel problème d’alimentation en eau potable n’est pas prêt de se résoudre même en dehors des grandes chaleurs. En attendant la réhabilitation annoncée de la chaine de Tassadort et de la station de Bouaid vers Mâatkas, Beni Douala et Tizi-Ouzou, avec tous leurs réseaux, les ménages continueront toujours à se rationner par citerne à partir de la commune voisine de Mechtras, de la daïra de Boghni. À noter que la location d’une citerne revient à 2000 dinars. Signalons, enfin, que seul le projet d’une nouvelle chaine d’alimentation et de refoulement inscrit à l’actif de la commune de Mâatkas depuis l’Oued Bougdoura pourrait résoudre, une bonne fois pour toutes, le problème d’alimentation en eau potable. Ce projet n’est pas encore doté de crédits de paiement et demeure ainsi liée à la conjoncture économique du pays.

C. A.

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