«On table sur une participation dans les 48 wilayas»

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Mohammed Hadj Djilani, premier secrétaire national du FFS, a insisté hier auprès des militants de son parti sur «le respect des principes démocratiques et la transparence dans la confection des listes électorales», en prévision des locales.

M. Djilani, qui intervenait à l’occasion du congrès fédéral de la fédération FFS de la wilaya de Bouira, qui s’est tenu au niveau de la Maison de la culture Ali Zaâmoum, s’est dit «très satisfait du travail enclenché par les structures locales du parti qui visent à renforcer ses bases locales et à promouvoir le projet du FFS». Il a par ailleurs assuré que son parti tablerait sur une participation dans les 48 wilayas du pays. «Jusqu’à présent, nous avons validé les dossiers de plus de 30 wilayas, en attendant la validation d’autres wilayas, particulièrement celles où nous sommes concernés par la collecte des signatures. Notre objectif reste une participation générale sur le territoire national. Le nombre exact des wilayas où le FFS sera présent sera communiqué le 23 septembre prochain avec l’annonce de nos listes définitives», a-t-il affirmé. Le premier secrétaire du plus vieux parti de l’opposition n’a pas non plus manqué de réitérer l’engagement du FFS pour la construction d’un consensus populaire et national. Selon-lui, les élections du 23 novembre prochaine seront une occasion importante pour l’élargissement de la base militante du parti et l’adhésion de la société au projet du FFS : «Nous serons toujours engagés pour la construction du consensus national. Un projet inspiré de l’appel du 1er Novembre 54 et de la plate-forme de la Soummam. Il reste, pour nous, l’unique solution pour sortir de la crise multidimensionnelle qui secoue le pays depuis 1962. Ce rendez-vous électoral sera aussi une opportunité pour nous, militants, d’aller à la rencontre des Algériens, afin de les convaincre et les faire adhérer dans notre projet, dont l’objectif n’est autre qu’un changement radical et pacifique». L’hôte de Bouira n’a par ailleurs pas hésité à tirer à boulets rouges sur les récentes mesures du gouvernement censées contrer la crise financière. Selon l’intervenant, la politique de récession, adoptée depuis 2015, ne ferait qu’aggraver cette crise et élargir les inégalités sociales en Algérie : «Ces réformes antipopulaires, qui visent essentiellement les acquis sociaux des Algériens, renforceront les inégalités sociales et augmenteront les chiffres du chômage, de la pauvreté et de la précarité. Le gouvernement doit impérativement se ressaisir, car ces réformes conduiront sûrement à une instabilité sociale et politique dans notre pays» a-t-il conclu. Pour sa part, Ali Laâskri, membre de l’instance présidentielle du parti, a réaffirmé l’importance des prochaines élections et appelé les militants à élargir la structuration du parti au niveau de toute la wilaya et à impliquer toutes les franges de la société : «Le FFS restera un parti de gauche et demeurera ouvert aux étudiants, aux jeunes, aux syndicalistes et aux femmes. Le prochain bureau fédéral devra ouvrir le parti à de nouveaux horizons et impliquer même les sympathisants du parti dans notre projet», a-t-il déclaré. Vers la fin des allocutions d’ouverture, les militants du FFS de la wilaya étaient appelés à élire les 28 membres du prochain conseil fédéral, ainsi que le premier secrétaire fédéral.

Oussama Khitouche

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