Andrew Noble, ambassadeur de Grande-Bretagne en Algérie, à La Dépêche de Kabylie

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S. Ait Hamouda

La visite à Tizi-Ouzou de l’ambassadeur du Royaume-Uni vient à point nommé montrer l’état d’excellence des relations entre les deux pays. L’hôte de la Kabylie est venu raffermir la qualité des échanges bilatéraux entre l’Angleterre et l’Algérie, qui se renforcent dans plusieurs domaines. L’histoire des rapports algéro-anglais existent depuis avant la colonisation française et il y a eu des relations très fortes entre le consul d’Angleterre Robert William St John et l’émir Abdelkader. Il est normal que la qualité de ces relations aille en se renforçant pour le bien-être des deux peuples. Cela dit, après avoir rencontré le wali, l’ambassadeur s’est rendu au rectorat, puis à la chambre du commerce et de l’industrie, ensuite à la maison de l’artisanat, pour clôturer enfin son périple en Kabylie par une visite de courtoisie à La Dépêche de Kabylie. M. Martyn Keith Roper s’est appesanti sur les liens commerciaux de plus en plus diversifiés qui touchent notamment le commerce, les hydrocarbures, la sécurité et les échanges universitaires et culturelles, ce qui rapproche les deux pays. C’est du moins ce qui se dégage de la visite qu’avait effectuait, le mois dernier en Algérie, l’envoyé spécial de la Première ministre britannique, Lord Richard Risby. «La réputation de l’Algérie est d’être un fournisseur fiable», a-t-il déclaré avant d’ajouter que «le Royaume-Uni veut investir davantage en Algérie et continuer de construire des relations d’affaires aussi fructueuses que celles déjà concrétisées avec de grandes entreprises britanniques». Ce qui permet d’entrevoir un avenir florissant aux relations entre les deux nations. De plus, ces relations n’existent pas qu’entre les operateurs économiques, mais aussi entre Algériens et Britanniques et c’est ce qui permet d’espérer une embellie certaine des rapports d’amitiés entre les deux Etats. Ce qui revient à dire que l’Algérie et l’Angleterre se doivent au souvenir des relations séculaires qu’ils ont entretenues depuis des lustres, tenir à cette démarche pour la renforcer davantage et la développer dans tous les domaines qu’ils soit énergétiques, scientifiques, culturels, artisanaux, économiques et commerciaux. Il est évident que la visite à Tizi-Ouzou de M. Martyn Keith Roper n’est pas fortuite. Elle est certainement porteuse de beaucoup de bonnes perspectives pour l’Algérie en général et la Kabylie en particulier.

S. A. H.

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