l Lors d’un point de presse, tenu en marge de la cérémonie de signature, le ministre de l’Energie et des Mines indiquera que les recettes algériennes en hydrocarbures, qui ont dépassé les 40 milliards USD, vont probablement atteindre les 41 milliards USD à la fin de cette année. Pour ce qui est des prix mondiaux du brut, Khelil dira qu’il ne vont probablement pas descendre en dessous de 50 dollars, durant au moins le premier semestre 2006. Cela est lié, selon lui, au contexte d’instabilité géopolitique qui prévaut actuellement dans le monde, mais aussi aux nombreux incidents qui ont émaillé le secteur énergétique au niveau planétaire. Il y a actuellement, selon le ministre, des tensions au niveau surtout du raffinage (explosion dans les stocks de carburant en Angleterre, retards sur la reprise des raffineries du golfe du Mexique…). « Les prix reflètent surtout les risques qui pèsent sur le marché mondial, et non l’équilibre entre l’offre et la demande », estimera le ministre de l’Energie et des Mines. Evoquant la dernière réunion de l’Opep, Chakib Khelil indiquera que les pays producteurs devront s’en tenir au quota en cours, 28 millions de barils jour, au moins jusqu’à janvier prochain, date de la prochaine réunion de l’Opep.
E. B.