Les travailleurs de la solidarité nationale satisfaits

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Les travailleurs du secteur de la solidarité nationale ne risquent pas d’aller de nouveau vers la protestation. En effet, l’Union nationale des travailleurs du secteur de la solidarité nationale a déclaré par le bais de son président, qu’il est satisfait de la réunion tenue, mardi dernier, avec les représentants du ministère de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme, et qui a abouti à la prise en charge des principales préoccupations des travailleurs. Dans un communiqué rendu publique hier, l’Union nationale des travailleurs du secteur de la solidarité nationale, affiliée au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP), a salué «la bonne volonté du département de Mounia Meslem, pour la prise en charge de sa plateforme de revendications». Tout en se félicitant de la réouverture des portes de dialogue avec le partenaire social, cette organisation syndicale fera savoir que le ministère de tutelle s’est penché sur toutes ses revendications restées en suspens en vue de trouver un terrain d’entente aux préoccupations de cette catégorie de travailleurs. Les représentants de la tutelle ont promis de prendre en charge les revendications, du moins les plus urgentes. Ils se sont engagés de mettre à la disposition de l’union en question un siège permanent qui lui permettra d’exercer son activité syndicale. L’Union nationale des travailleurs de la solidarité nationale a réitéré dans le même document, son attachement à sa plateforme de revendications. Celle-ci se résume en «la révision du statut particulier de la Fonction publique en intégrant les spécificités de chaque corps, le droit des travailleurs à la promotion après dix ans de service, l’application de l’indemnité de soutien pédagogique qui a été réévaluée à 15%, avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008, l’amélioration des conditions de travail et l’instauration d’une indemnité spécifique sectorielle comme ce fut le cas dans le secteur de l’Éducation nationale». Outres les revendications citées plus haut, les fonctionnaires du secteur en question réclament « l’application des procédures de la prise en charge du dossier de la médecine du travail, l’intégration de tous les contractuels et le respect des libertés syndicales ».

L.O.CH

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