La population du village Taourirt Tazougaght (La Crête Rouge ndlr), n’a de cesse attiré l’attention des autorités sur les conditions de vie peu reluisantes qui prévalent dans leur localité. En effet, de multiples carences touchant presque tous les volets sont enregistrées au niveau de ce village peuplé d’environs 2 500 habitants. Ces derniers ne voient toujours pas leur quotidien s’améliorer à cause, selon eux, des «blocages et des promesses non tenues». Pour commencer; il y a toujours ce sempiternel problème de la pénurie de l’eau potable sur les réseaux de distribution. «Au risque de le répéter pour la énième fois, la Crête Rouge est située au pied du barrage de Tilesdit qui, paradoxalement, ne lui bénéficie pas», pestent les villageois. «Alors que les départements de M’sila et Bordj Bou Arréridj se « gargarisent » de notre eau, nous au village, nous sommes réduits à acheter la nôtre », s’égosillait un habitant. Dans le même contexte, il est à déplorer l’insuffisance sur le volet aménagement urbain. Il y a un manque en trottoirs, en éclairage public, en assainissement et en espaces verts. Pour sa part, l’école primaire du village du nom du chahid « Habi Ali » connaît un état de délabrement qui inquiète les parents d’élèves et le personnel éducatif. En plus de cela, cet établissement scolaire donne directement vers un chemin dense en circulation. «Ce tronçon cause à chaque fois des frayeurs aux élèves et à leurs parents, à cause de la circulation automobile et l’inexistence des ralentisseurs ni de panneaux routiers indiquant le passage des élèves ou ceux de limitation de vitesse», regrette un autre villageois. Par le passé, il y eut quelques accidents, où des élèves ont été percutés par des chauffards mais heureusement ils ont eu la vie sauve, relève-t-il encore. Le secteur de la technologie et des télécommunications (TIC) connaît des fortunes diverses avec ce projet d’implantation du réseau de la fibre optique qui traîne toujours. Le secteur agricole n’est pas mieux loti, puisque les propriétaires des terres trouvent des difficultés à rejoindre leurs propriétés à cause de l’absence des pistes agricoles, d’autant que nous sommes à moins de deux mois seulement du lancement de la campagne oléicole.
Y. S.
