Opération nettoyage de la ville

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Initiée par le chef de daïra, une opération de nettoyage de la ville et de ses alentours s’est déroulée, vendredi dernier, au chef-lieu d’Aïn El-Hammam. Suivant les instructions du ministre de l’Intérieur, des Collectivités et de l’aménagement du territoire, ainsi que du wali de Tizi-Ouzou, le premier responsable de la daïra a appelé les quatre communes de sa circonscription à rallier Michelet avec les agents de la voirie et du matériel pouvant servir dans le cadre de cette opération. Un secteur à nettoyer a été affecté aux employés de chaque APC, sous la direction des subdivisionnaires (SLEP, hydraulique…) chargés de superviser les travaux. Afin de s’assurer du succès de cette action de grande envergure, M. Zahour, chef de daïra allait et venait de la cité Akkar à la sortie Ouest, à celle de Sidi Ali Ouyahia à l’est de la ville. Cette tâche entrant également dans le cadre de la préparation hivernale et de l’aménagement du territoire, «gagnerait à être répétée fréquemment pour débarrasser notre environnement de tout ce qui le pollue», nous confie le chef de daïra qui tient, dit-il, à «instaurer l’intercommunalité» comme dans les années 2012. Lors de notre tournée, nous avons, malheureusement, constaté sur la route d’Aït Yahia, que les accotements étaient à nouveau jonchés de canettes et autres bouteilles alors qu’elles avaient été enlevées, deux jours auparavant. Un cercle vicieux qui tend à s’instaurer et auquel les pollueurs ne mettront fin qu’une fois que des sanctions seraient appliquées contre eux. Notons que durant cette journée harassante pour les travailleurs qui ont sacrifié leur weekend pour le bien de tous, aucun citoyen n’a jugé utile de revêtir une combinaison de travail et des gants pour participer au nettoyage de la devanture de sa maison ou de son garage. Certains se sont contentés d’observer le mouvement des engins sur le perron de leur habitation. Depuis quelques temps, des dépotoirs sauvages ont tendance à voir le jour, en dehors de la ville. Les deux routes nationales desservant Ain El Hammam vers Tizi-Ouzou ou vers Beni Yenni, se trouvent dans un état lamentable. Les responsables, à eux seuls, ne peuvent initier que des actions conjoncturelles, loin d’éradiquer le phénomène. «L’implication des citoyens et des comités de villages dans une action de sensibilisation qui pourrait éventuellement toucher les écoles, pourrait, peut-être, donner des résultats», estime un enseignant, membre dirigeant d’un village.

A.O.T.

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