Ils sont quatre enseignants de la formation professionnelle exerçant au niveau du CFPA Malika Gaïd de la ville de Bouira à se plaindre des conditions de leur hébergement qu’ils qualifient d’indécentes. Selon l’un des enseignants rencontrés, avant hier, en marge de la cérémonie du coup d’envoi de la rentrée professionnelle, les quatre logements d’astreinte, attribués aux enseignants, l’été dernier, ne disposent d’aucune commodité et ne garantissent pas le minimum des conditions d’une vie décente. «Les logements que nous occupons depuis plusieurs moins ne sont pas raccordés aux réseaux AEP, ni à l’assainissement ni au gaz naturel encore moins à l’électricité». Et d’ajouter : «nous vivons encore à l’âge de pierre et dans des conditions insupportables. Nos familles souffrent vraiment de l’absence des commodités vitales». Notre interlocuteur confie qu’en l’absence du courant électrique, les familles s’éclairent à l’aide des bougies. Au sujet de l’assainissement, il affirme que les quatre familles recourent à une fosse sceptique pour évacuer les eaux usées en l’absence d’un raccordement au réseau. Pourtant, explique notre interlocuteur, à l’intérieur de ces logements, les installations électrique, gaz et eau existent. Mais aucun appartement n’est raccordé aux réseaux alors que certains de ces derniers se trouvent à 10 mètres de ces logements. A la question de savoir si une quelconque réclamation a été adressée par ces enseignants aux responsables de tutelle, notre interlocuteur dira que plusieurs rapports ont été adressés à plusieurs responsables du secteur, mais en vain. Profitant de la venue du wali dans le CFPA, les quatre enseignants l’ont interpelé sur le calvaire qu’ils vivaient depuis plusieurs mois. Un courrier lui a même été remis par un des enseignants en présence de la directrice par intérim de la formation professionnelle et du directeur du CFPA. Le wali, Mustapha Limani, leur a promis d’examiner le problème et d’y remédier dans les meilleurs délais. Djamel M.
