Les traditions ancestrales revisitées

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La 2e édition du Salon du patrimoine immatériel s’est ouverte officiellement, hier, à la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou.

À quelques jours de Taachourt, les organisateurs du Salon ont voulu qu’il soit placé sous le thème de «La tradition, la solidarité et de la communion». La manifestation est axée sur les différentes facettes de notre héritage patrimonial, à travers des expositions, des conférences, des démonstrations et représentations artistiques, de la poésie, du conte et du chant…», a expliqué la directrice de la culture, Mme Goumeziane Nabila. L’on a par ailleurs indiqué que pour cette 2e édition, c’est la fête de Taachourt qui est mise à l’honneur. L’élan de solidarité et de partage qui la caractérise sera mis en exergue, pour démontrer toutes les valeurs portées par cette fête religieuse et traditionnelle à la fois. L’objectif étant, selon la responsable, de «renforcer le sentiment de communion et d’échange» et «lutter contre la perdition». Pour atteindre ce but, selon la responsable de la culture, «l’implication de tous les acteurs de la culture et du mouvement associatif est indispensable». Afin de rendre ce patrimoine immatériel oral transmissible aux prochaines générations, les responsables de la culture dans la wilaya de Tizi-Ouzou œuvrent en collaboration avec les associations. «L’édition est le meilleur moyen», selon la directrice de la culture. Le patrimoine culturel immatériel comprend «les traditions, les expressions orales, l’art des spectacles, le savoir-faire artisanat, les pratiques sociales, les rituels et événements festifs et les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers», a encore expliqué Mme Nabila Goumeziane, dans son allocution d’ouverture. Elle ajoutera : «Le patrimoine immatériel se présente sous forme d’une diversité d’expressions et d’éléments physiques gestuels, de formules, de récitations, de chants et danses, de vêtements spécifiques, de processions, de sacrifice d’animaux, ainsi que d’aliments particuliers». Pour ce qui est de la transmission de ce patrimoine, la directrice de la culture expliquera que «celle-ci est faite de génération en génération et procure un sentiment d’appartenance, d’identité et de continuité contribuant ainsi à promouvoir le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine». Plusieurs expositions et activités, telles que «Acewiq n lxalat», des démonstrations de pratiques et rituels de Taachourt (habits, henné, plats traditionnels, chants religieux…) ont marqué l’ouverture de ce Salon. Soulignons qu’à l’occasion de ce Salon, un hommage a été rendu à M. El Hadi Ait Ouares, de la troupe de Lakhwane d’Aït Yahia.

Kamela Haddoum.

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