L’explosion d’une bombe fait trois blessés à Yakouren

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La forêt de Yakouren a renoué avec les actes terroristes. La fin de la journée de samedi a été cruciale pour trois citoyens qui ont sauté sur une bombe enfouie sous terre à mi-chemin entre l’hôpital d’Azazga et le lieu dit Abassan, à proximité de la fontaine fraîche. Originaires d’Azeffoun, les trois personnes s’adonnaient à une randonnée sur le site féerique. Elles étaient sans doute loin d’imaginer qu’elles allaient tomber sur cet engin explosif qui a failli leur être fatal. Ces trois amis doivent s’estimer heureux en s’en tirant avec quelques légères blessures. Transférées à l’hôpital local, les trois victimes ne sont pas en danger. L’engin a été actionné à distance.

Quoi qu’il en soit, cet acte renseigne que la forêt est toujours infestée par les groupes terroristes qui attendent le moment apportun pour frapper. La vigilance doit être toujours de mise pour éviter toute mauvaise surprise.

Certes, les forces de sécurité semblent maîtriser la situation dans la wilaya de Tizi-Ouzou mais toujours est-il que le terrorisme est loin d’être complètement vaincu dans la région. La soirée de samedi a été également marquée, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, par le repenti selon nos informations. Il s’agit d’un dénommé D.Dj, âgé de 30 ans. Celui-ci s’est rendu à la caserne de Larbaâ Nath Irathen vers17 h. Nos sources ajoutent que cette personne était blessée.

Vraisemblablement, elle a été touchée suite au ratissage que mènent les soldats de l’ANP à la limite entre la commune de Larbaâ Nath Irathen et Aïn El Hammam. Une région qui est de plus en plus quadrillée par les services de sécurité.

En effet, celle-ci connaît un fort redéploiement militaire ne laissant plus de champs de manœuvre aux groupes terroristes qui semblent être aux abois. L’étau se resserre de plus en plus sur ces sanguinaires qui ne savent plus sur quel pied danser. Le repenti de ce terroriste dont on ne connaît pas le parcours, est la parfait illustration que les groupes terroristes sont en état de désespoir après la terrible pression exercée sur eux par les forces de sécurité tous corps confondus.

M. O. B.

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