Réputé pour être l'un des marchés où les ménages trouvent leur compte, eu égard aux prix accessibles qu’on y pratique, le marché couvert de l'ancienne ville d'Akbou a dérogé, cette fois-ci, à la règle.
La mercuriale flambe toujours au grand regret des consommateurs impuissants face aux prix affichés. Lundi dernier, un tour des étals nous a permis de constater cet état de fait, où les prix des légumes et fruits ont connu une hausse palpable. Pour les chalands, présents en nombre, en cette matinée de lundi dernier, les tarifs affichés par les primeurs étaient pour ainsi dire, «exorbitants» pour beaucoup de légumes notamment. D’aucuns n’avaient pas compris cette flambée soudaine de ces produits alimentaires. «À la veille de l’Aïd El Adha, les fruits et légumes ont connu un renchérissement de leurs prix. Là la pilule est passée, car nous avions saisis que cela était dû à la fête de l’Aïd où la demande sur ces produits augmente significativement. Mais aujourd’hui, rien ne peux justifier la flambée soudaine des légumes et fruits au niveau de ce souk», déplore un autre chef de famille. Les prix de certaines denrées donnaient le tournis aux clients: les haricots sont proposés entre 200 et 230 DA/kg. La tomate a fait un saut inattendu en caracolant à 180 DA/kg, «en plus, elle est de mauvaise qualité!», peste un client. La pomme de terre, aliment du pauvre, est cédée à 60 DA/kg, alors que les poivrons et les piments valent respectivement entre 80 et 120 DA/kg. Les prix de la carotte ont augmenté également pour atteindre les 80 DA/kg, alors que la courgette oscille entre 90 et 120 DA/kg. La laitue est proposée à 100 DA/kg. Les fruits sont aussi chers avec la pastèque qui vaut 50 DA/kg, le melon à 60 DA/kg et les raisins à 130 DA/kg. Ce sont là quelques prix relevés, lesquels en disent long sur une flambée soudaine, laquelle inquiète les ménages qui n’arrivent pas à s’expliquer le pourquoi de cette hausse impromptue.
Syphax Y.

