La polyclinique de la commune d’Ath Djellil, sise à hauteur de la localité de Tighzert, fera prochainement l’objet d’une opération d’extension, nous ont informés les responsables de l’APC. «La décision d’inscription de ce projet tant attendu a été prise par le premier magistrat de la wilaya, à la faveur de sa récente visite de travail et d’inspection dans notre commune. En sus de l’extension de l’infrastructure, le projet prévoit la construction d’un logement d’astreinte», nous a fait savoir un membre de l’exécutif municipal, précisant que les crédits publics nécessaires à la réalisation de ce projet seront assurés par la wilaya. Et d’enchainer : «l’APC ne jouissant pas d’un grand budget pour prendre en charge un tel projet, nous avions, à plusieurs reprises, sollicité un financement alternatif. Aujourd’hui, nous sommes soulagés d’apprendre que notre doléance soit enfin prise en considération». Apostrophés au chef-lieu de la commune, des citoyens d’Ath Djellil ont exprimé des avis nuancés par rapport à ce projet. Des avis qui oscillent entre franche approbation et royale indifférence. «Tous les investissements sont bon à prendre, a fortiori quand ils touchent à un domaine aussi vitale que celui de la santé», acclame un habitant du village Aghvala. Plus critique, un autre citoyen dispose que : «ce projet est inopportun, dans la mesure où les habitants vont encore quêter une conduite d’eau potable, un câble électrique ou une canalisation d’assainissement». D’autres citoyens de cette circonscription rurale, ont émis le vœu de voir leur polyclinique renforcée en moyens humains et matériels, lesquels, soutienne-t-ils, «font cruellement défaut». «Une polyclinique qui ne dispose pas d’une ambulance, encore moins d’une polyclinique rurale, offre des prestations forcement lacunaires. Tant que les malades et les parturientes sont évacués avec des moyens de fortunes vers l’hôpital d’Amizour, nous ne sommes pas tirés d’affaire», se plaint un villageois de Tala Moumen.
N. M.