Dans le cadre de la lutte contre la prolifération des chiens errants, les services de l’APC d’El-Esnam, une commune sise à 13Km au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Bouira, ont initié une campagne d’abattage qui cible tous les autres animaux sans propriétaire ni toit, et qui peuvent représenter un réel danger pour la population. Ainsi et selon les autorités municipales, depuis mercredi dernier et ce, jusqu’au début du mois de novembre prochain, des sorties nocturnes d’abattage sont programmées sur tout le territoire de la commune, particulièrement aux endroits ciblés préalablement, dont la décharge sauvage à ciel ouvert d’Assif Oumarigh. Ce lieu est connu comme celui où se rassemblent près d’une trentaine de chiens et de chats errants. Ces derniers temps, il faut reconnaître que des meutes de chiens dépassant parfois la dizaine sillonnent les routes, notamment la nuit. En plus de la réelle menace qu’ils représentent pour la santé des citoyens, ces bêtes causent des désagréments aux populations. Les aboiements assourdissants ne laissent pas les habitants fermer l’œil, surtout au niveau des quartiers 60, 18 et 40 Logements, sis non loin d’un ancien chantier. Un site rempli de chiens de garde libérés, une fois le chantier achevé. Il est utile de signaler qu’une affiche a été placardée au centre ville informant la population du déroulement de cette opération, leur enjoignant de confiner ou de tenir en laisse leurs quadrupèdes, canidés, lesquels doivent également être vaccinés comme le dicte la loi. Par ailleurs, ces chiens sont aussi responsables de la dispersion des ordures ménagères, en traînant sur leur chemin des sachets qu’ils vident et éventrent dans l’espoir d’y trouver quelque nourriture. «Aux 60 Logements, des tonnes d’ordures sont jetées ça et là et à n’importe quel moment par des citoyens indélicats, favorisant par conséquent l’apparition de toutes sortes d’animaux pouvant constituer une réelle menace pour la santé publique», se plaint Chafik, un habitant dudit quartier. Notons que les citoyens de ladite commune ont été avertis, du déroulement de cette campagne en pleine nuit, et ne devraient donc pas s’inquiéter s’ils venaient à entendre des coups de feu.
A. Cheboub