Des insuffisances relevées

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L’école primaire Chadani Ahmed sise au quartier de Benabdellah, dans la commune de Bouira, enregistre beaucoup d’insuffisances.

Les parents d’élèves, que nous avons rencontrés dans le quartier, évoquent des problèmes de la clôture, des sanitaires, de la toiture, la qualité des repas servis aux écoliers ou encore l’emplacement de l’établissement. Samir, membre de l’association du quartier Assirem et parent d’élève nous a indiqué que la clôture en zimmerman de l’école primaire est dégradé. Selon lui, des animaux sauvages pénètrent facilement à l’intérieur de l’établissement à travers les brèches apparus sur la clôture. Ce qui constitue un danger sur la vie des écoliers d’autant que l’établissement est situé à la lisière d’une forêt abritant toute sorte d’animaux sauvages. «Des animaux sauvages accèdent souvent à l’intérieur de l’école à travers la clôture. Tout récemment, un sanglier a été retrouvé à l’intérieur de l’école et fort heureusement que les écoliers se trouvaient dans les salles de cours. On a frôlé le drame car imaginez un instant les dégâts qu’auraient causé cette bête», explique notre interlocuteur qui plaide pour l’installation d’une clôture en dur pour sécuriser l’école et les écoliers des dangers. Le parent d’élève parle aussi de l’état de la toiture de l’école. Une toiture vétuste d’où s’infiltre les eaux pluviales qui perturbent le déroulement des cours surtout en hiver. À cela s’ajoute le problème des sanitaires. Selon notre interlocuteur, les sanitaires sont dégradés et demandent des travaux de réfection. Au sujet de la cantine scolaire, ce parent avoue ne pas être satisfait de la qualité des repas servis aux écoliers. Des repas qui gagneraient, selon lui, à être améliorés. Et de souligner également l’emplacement de cet établissement. Ce dernier se trouve au bord d’une route où transitent des dizaines de camions se rendant au niveau du Centre d’enfouissement technique (CET) de Ras Bouira. «Les enfants ne sont pas à l’abri d’un accident à leur sortie de l’école. L’emplacement de l’établissement pose vraiment problème et le choix de son implantation n’a pas été bien pensé», explique Samir. Il y a aussi le problème de l’éloignement de l’école des domiciles des écoliers. «Avant l’affrètement du bus scolaire, les élèves parcouraient prés de trois km pour rallier l’établissement», note ce parent qui indique que ce n’est que cette semaine qu’un bus de transport scolaire a été affrété pour l’établissement. L’on apprend que le chef de daïra, qui a été alerté de la situation, s’est rendu à cette école cette semaine en compagnie des parents d’élèves pour constater de prés les insuffisances soulevés par l’association du quartier Assirem. À en croire les mêmes parents, ce responsable se serait engagé à entreprendre des travaux de réfection dans les meilleurs délais. Mais les parents restent prudents et disent attendre encore un peu pour voir si les choses vont bouger vraiment. Ces parents rappellent que pratiquement tous les responsables (APC, daïra et wilaya) avaient été interpellés sur le cas de cette école, mais en vain. Pour rappel, mercredi dernier, des dizaines d’habitants du quartier de Benabdellah avaient bloqué l’accès au CET de Ras Bouira pour exiger la prise en charge d’un bon nombre de préoccupations dont celui de l’école primaire.

Djamel M.

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