Le marché hebdomadaire plongé dans le noir !

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Le marché hebdomadaire de Tazmalt est considéré comme l'un des plus grands dans la wilaya de Béjaïa de par son envergure et son importance.

En effet, ce marché qui se tient de mardi soir jusqu’à jeudi, soit durant trois jours, devient le point de chute de milliers de citoyens, entre marchands et clients, qui y viennent en plus de la localité, des wilayas comme Bouira, Tizi-Ouzou, Alger, M’Sila, Bordj Bou Arréridj, Sétif, etc. Néanmoins, le marché de gros, qui se tient tous les mardis, demeure le plus convoité, en ce sens qu’il ne désemplit pas à chaque fois qu’il est tenu, car il y est vendu presque de tout : habillements, fruits et légumes, électroménager, portables et accessoires, cosmétiques, pièces détachées, brocante, etc. Cependant, au delà de ce constat « reluisant » et le commerce florissant dans ces lieux, il y a lieu de soulever ces carences qui ont trait à l’absence de beaucoup de commodités à l’instar de l’éclairage public qui demeure très insuffisant. Comme le marché de gros se tient l’après-midi de chaque mardi pour s’étaler jusque tard dans la soirée, la lumière devient alors indispensable pour l’activité commerciale. Néanmoins, force est de constater que ce souk n’est pas pourvu de façon efficace en éclairage, ce qui crée des zones obscures tout autour. Hormis l’entrée principale de ce marché, depuis la RN26, laquelle est éclairée cahin-caha, le reste est plongé dans le noir complet. Les marchands ambulants officiant au niveau de cet espace de transactions procèdent à l’allumage de leurs propres lampes via des groupes électrogènes pour assurer la lumière pour eux et pour leur clientèle. Nonobstant, l’endroit reste toujours mal éclairé. Et comme la nuit commence à tomber un peu plus tôt et que la lumière du jour se lève un peu plus tard, depuis le début de l’automne, l’obscurité au niveau de ce marché « s’étale » sur plusieurs heures. À partir de 5 heures du matin, les lieux commencent, d’ores et déjà à s’animer alors qu’il fait encore nuit. «Franchement, on ne peut pas travailler dans ces conditions-là ! L’APC de Tazmalt devrait installer l’éclairage public et rénover les luminaires grillés constatés. Il y a beaucoup de lampadaires qui ne sont en fait que des poteaux sans aucune lumière !», regrette un commerçant de M’Sila. Dans la foulée, il est à signaler l’état déplorable de certains accès vers ce souk qui ne sont pas encore réhabilités, comme celui qui va de la gare ferroviaire vers ce marché, lequel se transforme en bourbier gluant à la tombée de la pluie.

Syphax Y.

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