La RN30 coupée à la circulation !

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La route nationale N° 30 est coupée à la circulation depuis près d’un mois. Les travaux de terrassement en cours, au niveau du chantier d’un particulier, ont provoqué un glissement de terrain sur la chaussée, sur une distance de plus d’une dizaine de mètres.

Du coup, la route est réduite de moitié et son usage devient, de fait, très dangereux pour les automobilistes. Le risque de voir l’éboulement s’aggraver et provoquer une véritable catastrophe a contraint les services de sécurité et les autorités locales à fermer ce tronçon routier, le temps de réparer la chaussée et de conforter le talus. Hélas, alors que les travaux de gabionnage ont été entamés, la conduite d’eau longeant ce tronçon a fini par céder. L’intervention de l’ADE locale a certes limité les dégâts, mais la conduite est tellement vétuste, qu’elle a éclaté de nouveau. Conséquence : un poteau électrique en béton a lui aussi cédé, emportant une bonne partie de la chaussée et provoquant, dans sa chute, la démolition d’une habitation mitoyenne. Le glissement s’est alors aggravé et la réouverture de la route a été reportée. Il faut, cependant, signaler que cette coupure perdure, puisqu’on est à près d’un mois semaines de sa fermeture. Les travaux de confortement se poursuivent toujours. «Quand on ne prend pas les mesures nécessaires avant d’entamer les travaux en aval d’une route, de surcroît nationale, c’est généralement ce qui arrive. Les services de l’urbanisme et des travaux publics auraient dû faire leur travail pour nous éviter ce genre de désagréments », râlera un habitant du chef-lieu des Ouadhias. Signalons que les agents de la régulation de la circulation ont tracé un autre itinéraire pour contourner la RN30, mais les usagers sont malmenés, car les ruelles d’Ouadhias sont trop exigües pour accueillir le flux important de véhicules et permettre la fluidité de la circulation. Les policiers présents durant la journée font de leur mieux pour permettre la fluidité du trafic, mais en période nocturne, soit à partir de 18 heures, c’est le chaos ! L’anarchie, les effets sonores et la saturation de la circulation sont devenus légion. «Pour traverser le chef-lieu de Ouadhias, il faut plus d’une demi-heure. En plus, il faut emprunter des chemins étroits et exigus en passant par la route dite ‘’des bars’’, chose non conseillée aux familles. Le passage des camions de gros tonnage obstrue carrément ces petites ruelles. Ces véhicules sont à l’origine de bouchons interminables. La circulation est très dense dans cet endroit et les effets sonores des véhicules nous empoisonnent la vie depuis près d’un mois. Il urge de réparer ce tronçon de la RN30 !», appellent les habitants du chef-lieu d’Ouadhias.

Hocine T.

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