À Amtik n’Tafath, un petit village de quelque 2 000 habitants, situé sur les hauteurs de la ville de Béjaïa, des panneaux solaires, en guise d’éclairage public, ont été installés. En effet, récemment, les autorités communales de Béjaïa ont installé, le long de la bourgade, des panneaux qui fournissent l’énergie nécessaire, pour éclairer les ruelles de la localité la nuit. A intervalles presque réguliers, les panneaux remplacent le courant ordinaire et font faire des économies palpables aux services de l’APC. Les panneaux ont été, non seulement, réparés, mais entièrement modifiés par des techniciens pour résister au vent. Ainsi le problème d’éclairage public ne se pose plus désormais à la bourgade, grâce la technologie de transformation de l’énergie solaire. «Pour le moment, ces équipements ne sont pas généralisés, mais on a l’espoir de les étendre aux patelins voisins et de faire des économies sur l’électricité que la SDE a du mal à gérer, tant la demande est nettement supérieure à l’offre», apprend-on de source municipale. Peut-être, en été comme en hiver, aux heures de grande consommation, grâce à ces panneaux, on pourrait se passer des délestages, qui pénalisent beaucoup les habitants, et les chutes de tensions, qui causent d’innombrables dommages aux appareils électroménagers. Reste à savoir si les équipements coûteront moins cher que les installations classiques de la Sonelgaz, de plus en plus onéreuses.
Nassim Fawzi
