Entre dégradations et exiguïté

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Le centre de formation professionnelle (CFPA) Toudert Daou de M’Chedallah accuse plusieurs carences et manques, qui nécessitent une prise en charge urgente pour freiner sa dégradation. A commencer par l’étanchéité fissurée, d’où s’infiltrent les eaux pluviales au niveau de deux salles de cours et d’un atelier. En matière de manques, ce CFPA déplore, notamment, l’absence d’une salle de sport. Du coup, les stagiaires pratiquent les séances d’éducation physique dans un espace à ciel ouvert et non-aménagé, en s’exposant aux affres climatiques. La contrainte suivante est son exiguïté, vu qu’il tourne avec seulement cinq salles de cours et cinq ateliers, pour un effectif global de stagiaires de l’ordre de 256, entre résidents, apprentis et ceux de la formation qualifiante. Les stagiaires sont répartis sur 26 spécialités, tout secteurs confondus, dont les secteurs prioritaires sont l’hôtellerie et le tourisme (HTE), le bâtiment ou travaux publics (BTP), l’agriculture et enfin l’artisanat. Le corps pédagogique, lui, est composé de 23 enseignants. Il convient de signaler que deux larges hangars mitoyens, appartenant au secteur de l’agriculture, sont abandonnés depuis plus de 20 ans, alors que l’ancien wali Ali Bouguerra, qui a été interpellé lors d’une visite au niveau du CFPA sur le sort de ces hangars, a pris sur place la décision de les annexer au centre, allant jusqu’à ordonner aux services concernés d’entamer les procédures de leur transfert. Une décision qui n’a jamais été appliquée à ce jour. Le dernier manque relevé dans le centre de formation professionnelle Toudert Daou est le non raccordement au réseau internet. Pour rappel, ce centre a accédé au statut de direction autonome en août 2000, après avoir été durant quatre années une annexe rattachée au CFPA Mansouri Hocine de Raffour.

Oulaid Soualah

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