Le rêve de Bouteflika

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“Que vienne le jour où les larmes sècheront, les haines disparaîtront des cœurs, le cauchemar quittera les Algériens, le désespoir ne sera plus là et le bateau Algérie redémarrera plus vite». Tel est le souhait exprimé par le président de la République lors d’une allocution prononcée, hier à l’hôtel El Aurassi, à l’ouverture d’un colloque sur la vie de Mouloud Kassim Naït Belkassim organisé par le Haut-Conseil islamique (HCI).C’était d’ailleurs une occasion au chef de l’Etat de se souvenir de quelqu’un qui, en plus d’avoir été un compagnon de lutte, était un de ses proches amis. Il citera tour à tour ses qualités humaines et ses valeurs de «militant de la cause de son pays et de son peuple». Abdelaziz Bouteflika se rappelle de l’homme qui a fait partie de ceux qui «ont laissé l’empreinte de leur pensée dans l’histoire politique et culturelle de l’Algérie”. Mouloud Kassim était connu, ajoutera le chef de l’Etat, pour «sa fermeté, son courage, sa culture, sa pensée et sa loyauté pour la patrie et les amis ».Par ailleurs, Abdelaziz Bouteflika a rappelé l’enfance du défunt et «son enseignement coranique et philosophique dans une école surplombant les hauteurs d’Akbou, attaché à ses traditions algériennes qui sacralisent le savoir et le savant. Il se rendit ensuite, dira-t-il en Tunisie puis en Egypte où il obtînt une licence en philosophie avant de poursuivre ses études à l’université de la Sorbonne en France».Sur le plan révolutionnaire, le Président a rappelé que Mouloud Kassim Naït Belkassim a été «représentant du Front de libération nationale, puis du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) dans la plupart des capitales européennes où il avait vécu, notamment en Suède et en Allemagne ».A rappeler que Mouloud Kassim fut durant de longues années, qui ont suivi l’indépendance, un militant actif des organisations de masse affiliées à l’ancien parti unique. Il s’était distingué notamment par une farouche défense de la langue arabe.

Ali B.

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