Le conseil de wilaya du Cnapeste-Béjaïa, réuni jeudi dernier, a décidé de deux journées de grève pour les 24 et 25 octobre et d’un rassemblement devant le siège de la direction de l’éducation pour exiger la satisfaction intégrale de sa plate-forme de revendication. Dans un communiqué rendu public au terme de son conseil de wilaya, le Cnapeste estime que «la gestion approximative, les mauvaises habitudes et les pratiques douteuses sont toujours en cours, notamment au service du personnel, en dépit de nos multiples interpellations.» Il en veut pour preuve «les centaines de situations administratives et financières soulevées depuis plus de deux années et cosignées sur les procès verbaux de réunions, qui n’ont connu à ce jour aucune évolution et créent même des blocages et des complications préjudiciables (…)». Sur un autre chapitre, le Cnapeste-Béjaïa s’interroge sur le silence complice des responsables du secteur en charge du dossier logement : «Qui des logements dits Dantin, des quatre logements du CEM Taourirt Ighil, des logements CEM Arezki Boudjemaa d’Adekar et des conclusions de la commission installée pour recenser le parc logement du secteur à travers le territoire de la wilaya ?» s’interrogent les rédacteurs du communiqué. Sur le registre infrastructures pédagogiques et sportives, ledit syndicat dresse le même constat négatif : «Le Technicum Ihaddaden de Béjaïa et le lycée Mohamed Ameziane de Barbacha sont en constante dégradation et présentent des dangers réels pour la sécurité des élèves et du personnel. Plusieurs établissements des trois paliers font face à diverses insuffisances : absence d’étanchéité, manque de chauffages, absence de clôture d’enceinte, instabilité des structures pour cause de glissements de terrain, chemin d’accès difficile… Les écoles primaire ne sont pas dotées ni de salle de professeurs ni de sanitaires pour le personnel faisant fi ainsi de l’article 10 du décret paru au journal officiel N°51 du 31 août 2016. Les projets de réalisation de salles de classe pour les écoles primaires et le lycée Debbih Cherif d’Akbou sont ajournés sans explications valables. La même situation d’ajournement caractérise les infrastructures sportives prévues pour réalisation dans les établissements des trois paliers», révèle-t-on.
F.A.B.
