Il est vrai que le réseau routier à travers la commune de Tizi N’Tléta, au sud du chef-lieu de Tizi-Ouzou, s’est nettement amélioré ces dernières années. A titre d’exemple, l’axe principal reliant le chef-lieu à Cheurfa et Aït Abdelmoumène a été revêtu en béton bitumineux et plusieurs axes routiers secondaires ont bénéficié des travaux de goudronnage, même si leur qualité n’est pas à la hauteur, puisque des dégradations commencent déjà à apparaître quelques mois seulement après les travaux de réfection. Le chemin allant vers Aït Oumalou illustre, à juste titre, cette situation. Le chemin allant vers le centre du village de Tassoukit et aussi vers Bouchata commence, lui aussi, à perdre son asphalte, réalisé pourtant il y a peu de temps. Toutefois, c’est le cas des pistes agricoles qui pose le plus de problème, notamment aux paysans de la région. Celles-ci, à l’image de la piste qui sert de passage aux propriétaires terriens et à quelques habitants, sur plus de 2 km, sont tout bonnement impraticables. «Cette piste a été ouverte en 1990, mais elle n’a jamais été renivelée. Aussi, elle n’est pas dotée de caniveaux. Du coup, les eaux pluviales ont rendu son accès difficile. Autrefois, l’APC se chargeait de la niveler de temps à autre, notamment à la veille de la campagne oléicole, mais à présent, elle est complètement à l’abandon», déclare, dépité, un fellah de la région. Et d’ajouter : «Nos appels en direction des autorités locales n’ont pas été entendus. Pour pouvoir acheminer notre récolte d’olives à l’huilerie, nous n’aurons d’autres choix que de cotiser pour la rendre accessible aux véhicules. Nous appelons l’APC à prendre en charge cette importante piste». A signaler également que la piste du quartier El Djama était dans le même état. Les riverains n’avaient eu d’autres choix que de cotiser pour son bétonnage, sur près de la moitié de sa longueur. L’autre moitié attend toujours des travaux similaires. Au sujet des chemins vicinaux, ils sont en totalité dans un état peu reluisant. Les travaux de raccordement au gaz naturel effectués depuis des années les ont considérablement endommagés. Quant aux travaux de la remise en l’état, ils sont toujours en attente de réalisation.
Hocine T.