Du goudron pour Tamejout et Baqalem

Partager

Tant décriée à cause de son état dégradé, la route menant au village Tamejout, à quatre kilomètres à l’Ouest de la ville de l’ex-Michelet, sera réhabilitée incessamment. Une opération de bitumage devant recouvrir la chaussée en béton bitumineux (BB) vient, en effet, de démarrer. Une entreprise de goudronnage est, ainsi, à pied d’œuvre depuis deux jours au niveau de la plateforme de l’agglomération et un engin des travaux publics a été dépêché, pour commencer les travaux de décapage de l’ancien bitume. Une opération qui s’étalera à tous les endroits sensibles, jusqu’au lieu-dit «le kiosque», sur la route nationale 71, sur une distance de totale de 2 900 mètres, en passant par le bourg de Baqalem. Ce dernier, dont l’accès est devenu impraticable depuis plusieurs années, sera également recouvert en BB. Ce qui, par la même occasion, permettra de désenclaver, outre les habitations, l’école primaire et le centre de formation professionnelle, de la région. Les riverains qui envisagent de raccorder leurs maisons à l’eau potable ou au gaz naturel ont été priés d’effectuer les travaux avant le passage des engins de bitumage. Par ailleurs, les propriétaires de véhicules laissés aux garages ont été avisés depuis plusieurs jours, afin de les éloigner temporairement, pour éviter de perturber les travaux. Parallèlement, une seconde entreprise est appelée à terminer la route d’Aït Sidi Saïd, dont le bitumage n’avait été réalisé, il y a quelques mois, qu’à moitié. Le bitumage de la partie restante, d’une distance d’un kilomètre, sera effectué à cette occasion. Par ailleurs, on nous apprend que la route d’Ath Amer Oussaïd, desservant les trois villages de Tasga Melloul, Ighil Boghni et Aourir, sera bitumée, elle aussi, incessamment. Reliant cet ensemble de villages à la route nationale 71, sur une distance de plus de deux kilomètres, cette voie, dont l’asphalte est complètement dégradé, nécessite en effet un traitement à la hauteur des nombreux dégâts qu’on occasionnés les entreprises de raccordement au réseau du gaz naturel. Même si les fossés creusés en travers de la route ont été réparés sommairement il y a peu, l’état général de «la piste», comme l’appellent les villageois, laisse à désirer. Il faut noter que, si la commune peut se targuer d’être branchée au gaz naturel à près de cent pour cent, il n’en demeure pas moins que les différentes opérations de raccordement n’ont pas été sans conséquences sur ses routes.

A.O.T.

Partager