La salle de soins sise au quartier du vieux Saharidj, une infrastructure réalisée dans le cadre du programme du plan communal de développement (PCD), a été livrée depuis l'année dernière mais elle n’est toujours pas en service.
Tant attendue par les résidents du vieux Saharidj, village périphérique du chef-lieu de commune, cette structure tarde, cependant, à ouvrir ses portes. Composée de trois pièces, à savoir une salle d’attente, un cabinet de consultations médicales et une autre salle des soins, la structure a coûté une bagatelle de 450 millions de centimes. Elle a été réalisée sur pression des résidents du village, qui aspiraient profiter du programme de proximité, sachant l’institution de santé la plus proche de la bourgade est celle du chef-lieu de commune, distante de 2 kilomètres. A signaler que l’unité en question devait offrir la possibilité aux populations des autres agglomérations mitoyennes, à forte concentration démographique, telles qu’Izemouren, Ath Ali Oukaci et Ath Ahmidhouche, d’accéder aux soins. Chose qui désengorgera, dans la foulée, le centre de santé du chef-lieu de commune qui couvre, à lui seul, une population qui frôle les 7 000 habitants. Malheureusement, le retard de la mise en service de cette nouvelle infrastructure de la santé publique risque de se prolonger dans le temps, et ce, à cause des lourdeurs administratives (transfert au secteur de la santé, dotation en équipements et affectation du personnel). La structure se retrouve, ainsi, exposée tant aux agressions climatiques, dans une région de haute montagne, qu’au vandalisme, sachant qu’aucun concierge n’assure son gardiennage. Toujours dans le même volet, il est à relever que la polyclinique du chef-lieu de commune a été livrée, elle aussi, depuis le début de l’année en cours, mais elle n’est toujours pas en service. Ce sont, en premier lieu, les citoyens qui ont empêché son ouverture, exigeant sa dotation d’un matériel neuf. Une demande citoyenne à laquelle le ministère de la Santé a accédé, en lançant, depuis plusieurs mois, une prospection pour l’achat d’un lot d’appareillages médicaux, dont une partie est déjà acquise, selon la directrice de l’EPSP d’Ahnif. Mais, contre toute attente, quelques malfaçons dans la construction de la structure ont été constatées, et les travaux ont, ainsi, repris à l’intérieur de l’édifice, au grand dam des citoyens. En effet, une équipe de maçons et manœuvres s’attaque au crépissage des façades intérieures des salles de radiologie et du couloir à l’aide de marteaux et burins, pour remplacer la partie basse par de la faïence, selon les normes requises en la matière. Conséquence : les populations du chef-lieu communal et des villages environnants devront attendre, encore, avant de voir les deux structures de santé ouvrir leurs portes.
O. S.