«On n’attendra pas Sadmi éternellement»

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Le membre du directoire de la JSK, Malik Azlef, est mécontent de la situation que vit le club ces derniers temps.

Joint hier, il n’a pas mâché ses mots, en évoquant notamment le projet de partenariat avec les Italiens et l’ouverture du capital. D’emblée, il a tiré à boulets rouges sur le président du directoire, Hamid Sadmi : «Les gens doivent savoir que Sadmi est venu à la JSK pour concrétiser le projet de partenariat avec les Italiens. Cependant, rien n’a été fait. On ne l’attendra pas éternellement. Soit il concrétise le projet, soit il cède sa place à quelqu’un d’autre», a-t-il asséné.

«Le club est dans une situation critique»

En plus de cette histoire de partenariat avec les Italiens, Azlef affirme que le club est dans une situation critique sur le plan financier : «Lors du stage en Tunisie, j’ai dit aux joueurs qu’il y aura un nouveau président et qu’ils n’avaient plus à s’inquiéter quant à leur dû. Cependant, les joueurs ne sont toujours pas payés. Cette situation doit cesser».

«Si le projet ne se concrétise pas, Sadmi doit partir»

L’ex-vice-président de la JSK, Malik Azlef, ne compte pas rester les bras croisés. Il affirme que les choses vont changer et qu’il réagira dans les plus brefs délais : «Si Sadmi ne concrétise pas son projet, il doit partir».

«Je n’ai rien contre Sadmi, mais…»

Le membre du directoire n’est pas satisfait du la gestion de Sadmi. Néanmoins, il précise qu’il n’y a rien de personnel dans son jugement :«Je n’ai rien contre Sadmi en tant que personne, cependant, j’aime la JSK et je ne peux pas laisser le club aller à la dérive», a-t-il assuré.

«Plusieurs investisseurs veulent aider la JSK»

Lors de notre discussion, Azlef nous a assuré que plusieurs investisseurs veulent aider la JSK : «Il y a des gens qui veulent aider le club, comme Cherif Mellal, Zouaoui et plusieurs autres investisseurs. Ils sont prêts à investir leur argent», a-t-il affirmé.

«L’ouverture du capital est une obligation»

Estimant que la situation de la JSK, notamment sur le plan financier, est des plus critiques, Azlef affirme que l’ouverture du capital est une nécessité : «Le club est dans une période de transition très délicate et difficile. L’ouverture du capital est donc une obligation. Le club doit être géré par quelqu’un qui a les moyens d’assurer son bon fonctionnement», a-t-il conclu.

M. L.

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