Les transporteurs clandestins protestent

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Le cas des transporteurs de voyageurs clandestins, desservant la ligne Saharidj – M'Chedallah, aété remis sur le tapis avant-hier, mardi.

En effet, ces transports, dont la plupart exercent depuis plus d’une dizaine d’années, ont fait part, mardi dernier, du refus de la direction des transports de leur délivrer des autorisations d’exercice, bien que celles-ci leur aient été promises par les autorités locales lors de leur mouvement de grève, observé l’été dernier. Nos interlocuteurs affirment qu’au moment où ils s’attendaient que la direction du transport leur délivre ces documents, comme convenu durant leur rencontre avec le maire et le chef de la daïra de M’Chedallah, le directeur des transports de la wilaya, avec lequel ils se sont entretenus mardi dernier, a fait marche-arrière. Pour justifier son refus, le directeur des transports, toujours selon les transporteurs, avance «la non-conformité de leurs véhicules». Selon le même responsable, le nombre des sièges des véhicules en question étant inférieur à 15, ces autorisations ne pourront pas être délivrées, à moins d’une dérogation spéciale du wali. En réaction, les transporteurs se sont rassemblés, durant la matinée du mardi dernier, devant le siège de la daïra de M’Chedallah, afin de réclamer «le respect des engagements des autorités locales et de la direction des transports pour la régularisation de notre situation». Les protestataires n’ont pas exclu la possibilité d’entamer un nouveau mouvement de grève «si les autorités locales ne réagissent pas rapidement pour régler ce problème, qui dure depuis une dizaine d’année», ont-ils prévenu. Rappelons, enfin, que les transporteurs, au nombre de 23, exercent avec des fourgons de 9 à 12 places. Durant leur débrayage, les services de sécurité ont été instruits de les laisser travailler, en attendant qu’une solution ne soit dégagée par les autorités compétentes. Ainsi, au même titre que les transporteurs de la ligne Chorfa – Aghbalou, les transporteurs de Saharidj – M’Chedallah exercèrent, à ce jour, clandestinement.

Oulaid Soualah

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