Après plus de trois ans de travaux, le centre sportif de proximité (CSP) de Tadmaït, tant attendu par les jeunes de la localité, n’est toujours pas livré. Selon les témoignages recueillis auprès des habitants du centre-ville, la commune enregistre déjà un manque cruel en matière d’infrastructures de jeunes et de loisirs. Ils attendent avec impatience la finalisation des travaux et l’ouverture de cette infrastructure sportive. «Les centres destinés à la jeunesse se font rares dans cette région. Les autorités locales nous promettent à chaque fois de prendre en charge ce problème, mais en vain. La situation est restée inchangée des années durant», se plaint Mehdi, un jeune sportif de la région. Et d’ajouter : «J’interpelle les autorités locales à agir en vue d’achever les travaux». Aussi, selon les riverains, la construction du centre sportif est une nécessité, car les activités sportives peuvent certainement éloigner les jeunes des fléaux sociaux.
Réaménagement du carré des martyrs
Le carré des martyrs de la ville de Tadmaït se trouve actuellement en plein travaux de réaménagement, visant à lui donner un nouveau look. En effet, le chantier de réhabilitation a été lancé le mois dernier, a-t-on appris de sources locales. Selon le témoignage du membre d’une famille révolutionnaire de la région, l’APW de Tizi-Ouzou a alloué à l’APC de Tadmaït une enveloppe budgétaire de 130 millions de centimes comme première tranche. Une deuxième tranche de 220 millions de centimes va être encaissée dans les prochains jours, pour finaliser les travaux. Ces deux enveloppes budgétaires sont destinées spécialement à réaménager le site pour lui donner une belle image, surtout qu’il se situe au niveau de l’entrée de la ville de 1 000 martyrs. Le coût total de ces travaux s’élève, donc, à 350 millions de centimes. «Aujourd’hui, je suis très content que l’on ait arraché cette somme importante pour la réhabilitation du carré des martyrs», dira Ami Moh, l’un des habitants de la région.
À quand la mise en service du CET ?
Le centre d’enfouissement technique de Tadmaït n’est toujours pas opérationnel, bien que les travaux de terrassements aient été lancés en mai 2012. A rappeler que cet important projet a été inscrit en 2007 par la direction de l’environnement de la wilaya de Tizi-Ouzou. Cette future décharge contrôlée s’étale sur une superficie de 9 hectares, au lieudit Abrid n’Géni, à 3 km à l’Est du chef-lieu communal. Selon un élu local, le taux d’avancement des travaux dépasse actuellement les 90%. En attendant la réception du projet, les services de nettoiement de l’APC éprouvent toujours beaucoup de difficultés à faire face au problème, en raison du manque de moyens humains et matériels dans une commune qui produit des dizaines de tonnes de déchets ménagers par an. Cet état de fait a engendré la prolifération de décharges sauvages dans la région, notamment au niveau de la route manant vers le marché de gros des fruits et légumes. «L’ancienne route nationale n°12 est devenue actuellement un immense dépotoir. La même situation est constatée à la sortie de la Cité Chouhada, à quelques encablures du chef-lieu. Ces images hideuses sont à l’origine de l’incivisme de certains citoyens qui jettent leurs détritus n’importe où,; dans l’impunité la plus totale», regrette Mourad, un étudiant de la région.
Rachid A.