Dans la commune d’Aomar, à l’ouest de la wilaya de Bouira, les besoins des populations en eau potable dépassent largement la quantité produite.
Ainsi, les demandes en ce liquide précieux sont estimées, par les services des ressources en eau, à 3075 m³ par jour contre une production de 3000 m³. Cette situation de déficit crée un problème d’approvisionnement en eau des populations lequel a tendance à s’accentuer durant la saison estivale. Par conséquent, et pour faire face à ce déficit, l’approvisionnement en eau est assuré à raison d’une journée sur trois. C’est le cas au village de Tizi Larbaa ainsi que d’autres localités relevant de la commune. Des villageois de Rouabhia, une localité située sur les hauteurs, feront part de leurs difficultés en termes d’approvisionnement en eau. Selon ces villageois, l’eau ne coule dans les robinets qu’une fois tous les mois. Ce qui constitue un véritable problème pour ces villageois lesquels se débrouillent comme ils peuvent pour combler ce déficit en eau et assurer leurs besoins en ce liquide précieux en recourant au remplissage de citernes. Réagissant à cette situation au cours de sa récente visite dans la commune d’Aomar, le wali a jugé cet état de fait inacceptable. M. Limani qui n’était pas satisfait de la situation, s’était enquis sur les raisons de ce déficit auprès des responsables de l’hydraulique et de l’algérienne des eaux (ADE). Selon les responsables interrogés, la ressource existe mais le problème réside dans les réseaux. Le premier magistrat de la wilaya a ordonné sur le champ à ce que des études soient faites pour y remédier et ce afin d’améliorer l’approvisionnement des populations en eau. Dans ces instructions, Mustapha Limani a exhorté les responsables du secteur à commencer le travail incessamment. «Il faut que vous agissiez dès aujourd’hui pour trouver des solutions aux problèmes posés. Il faut aussi poursuivre les efforts pour améliorer l’approvisionnement des populations en eau», a insisté le wali. Il est utile de préciser qu’une station de pompage a été mise en service à la veille du 1er novembre et ce pour assurer un approvisionnement quotidien en eau au profit des trois villages d’Aomar dont Rouabhia. L’ouvrage a couté près de 14 millions de dinars aux caisses de l’Etat.
D. M.