S. Ait Hamouda
Le seul élément nouveau dans ce charivari de protection de l’environnement et ce que l’on fait ou ne fait pas, pour éradiquer l’empoisonnement ou laisser les choses en l’état. C’est simple, celui qui réclame le respect dû à la nature, on le suspecte de tendance un tant soit peu bourgeoise, et celui qui se réclame de l’inverse, c’est-à-dire, ennemi de la nature, de la faune et de la flore, est considéré comme un ami de tous. Comment cela est arrivé ? Tout ce qui a trait à l’existence est perçu comme entravant le développement dans son sens aussi large que restreint. Prenons un exemple, le gas-oil et tous les engins qui roulent au mazout, ce qui n’est pas interdit chez nous. Ni échéance, ni délais ne sont fixés à l’utilisation de cette énergie hautement toxique, polluante et néfaste pour la nature, les hommes et tout ce qui marche à deux, quatre ou plusieurs pattes. Et si par hasard, un jour l’on prendra conscience de ce mal, qu’on décide enfin de faire comme les pays développés, accorder un échéancier à toutes ces énergies fossiles et les changer par les nouvelles substitutions à ces dons du ciel empoisonnés, aujourd’hui bannis du bout des lèvres. De plus, il n’y a pas que l’énergie qui empoisonne, qui tue à petit feu, qui paralyse et qui laisse de marbre les affairistes. À voir de près, on se retrouve à lire attentivement, et plutôt deux fois qu’une, les notices des aliments que l’on ingurgite, des boissons que l’on avale et des produits cosmétiques, parfums crèmes, entre autres. Ce qui est nuisible pour la nature l’est au plus haut point pour l’homme et ceci expliquant cela, il s’avère très dangereux, voire mortel à moyen terme de consommer un produit sans jeter un coup d’œil sur les éléments constituant un aliment fabriqué ou précuit. Il serait utile de constater les vices de forme et de fond entourant un aliment. Il est impératif de se conter que l’arnaque est partout, surtout là où l’on croit que tout est nickel, tout est sain et parfait. Rien ne vaut les précautions d’usage, ainsi on évitera plusieurs maux, une maladie incurable ou carrément la mort…
S. A. H.