L’affaire du CET contrarie le RCD

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Quatre listes, à savoir le RCD, FFS, RND et FLN, sont en compétition pour s’adjuger l’APC des Aghribs lors des prochaines élections locales du 23 novembre prochain. C’est l’élection la plus ouverte depuis longtemps car la suprématie du RCD est sérieusement remise en cause et ce pour différentes raisons. La raison qu’il est utile d’énumérer est notamment la saignée qu’a connu le parti, n’épargnant ainsi la section des Aghribs malgré son ancienne implantation du quelle l’ancien président de ce parti en est issu. Ceci sur fond de parachutage et de cooptation de candidats au détriment des militants sincères et du respect des règles démocratiques qui doivent prévaloir au sein d’un parti. Cette fois-ci encore, le tête-de-liste choisi par la base, à savoir l’ancien P/APC, a été écarté et remplacé par un candidat inconnu au bataillon. Les circonstances de ce parachutage a fini par exaspérer beaucoup de militants et sympathisants. Après trois mandats consécutifs, le plan d’action de l’ancienne équipe, sue lequel les avis sont plus que mitigés, n’a pas pu insuffler une dynamique de développement à la commune malgré des potentialités qu’elle recèle, surtout le foncier, et l’aisance financière qu’avait connu le pays. Mais la goutte qui a fait déborder le vase est l’affaire du centre d’enfouissement technique (CET) que les responsables de ce parti, à leurs tète Saïd Sadi lui-même, ont voulu faire une implantation dans le massif forestier de Bouhlalou et ce malgré l’opposition des citoyens, ternissant ainsi l’image et la crédibilité de leur parti. Le début de campagne de la formation de Mohcene Bellabes est, le moins que l’on puisse dire, laborieux. Les candidats ont été souvent chahuté, voir malmené dans les petits villages où ils sont passé, en attendant ce qui en sera dans les grands villages où se décide réellement l’élection. Les difficultés du RCD ont donné des ailes aux autres formations politiques en présence, surtout au RND. Très bien organisés, les militants de la formation d’Ahmed Ouyahia ne finissent de creuser leurs sillons, malgré la casquette du parti au pouvoir dans une région réputée frondeuse. Embusqué, le FFS compte jouer les troubles fête. En effet, ce parti espère récupérer les voix des mécontents, alors que le FLN trouve toutes les peines du monde à se frayer un chemin. En ce qui concerne la population, il n’y a pas d’enthousiasme particulier, voir beaucoup d’indifférence. Néanmoins, une chose est sûre; le taux de participation influera certainement sur le sort de cette élection le jour du scrutin.

I.M.

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