Le 23 novembre prochain, les électeurs accompliront leur devoir citoyen. Entre-temps, des encadreurs de centres et bureaux de vote seront contraints de s’absenter quelque temps, pour rejoindre les bureaux où ils sont inscrits afin d’accomplir leur devoir. Apparemment, ce ne sera pas le cas pour les encadreurs de la commune d’Aokas. C’est du moins ce qui en ressort de la déclaration d’un habitant de cette station balnéaire, membre d’un bureau de vote, qui a rapporté une information selon laquelle la cheffe de daïra leur aurait intimé l’ordre, lors d’une réunion tenue avec eux samedi dernier, de rester à leur poste durant toute la journée et de donner des procurations à autrui pour voter à leur place. Approchés, plusieurs membres de bureaux de vote ont confirmé l’information. Il y a lieu de rappeler que depuis que l’Algérie organise des scrutins, les encadreurs ont, tout le temps, été pris en charge en matière de transport, pour voter au niveau des bureaux où ils sont inscrits. Mais qu’est-ce qui a poussé cette représentante de l’État à vouloir changer les choses ? Près d’une dizaine de milliers de fonctionnaires et étudiants encadreront plus d’un millier et demi de bureaux et centres de vote à travers les différentes contrées de la wilaya de Béjaïa. Seront-ils, tous, obligés de voter par procuration ? Ceci sachant que l’administration ne légalise ce genre de document que s’ils sont joints de justificatifs.
A Gana.