La ville de M’Chedallah est un centre urbain qui constitue le point de chute quotidien de centaines de citoyens, entre visiteurs et habitants. Comme une ruche, cette ville n’arrête pas de « fourmiller » jusqu’à la tombée de la nuit. Elle est desservie par une véritable « flotte » de véhicules de transport de voyageurs (fourgons, minibus, « capsules », taxis, etc.) se comptant par dizaines. Ces véhicules acheminent des centaines d’usagers vers toutes les destinations régionales et périphériques. La ville est dotée d’une station de fourgons sise à proximité de l’hôpital Kaci Yahia. Cet endroit connait un mouvement quotidien incessant des usagers et des fourgons lesquels chargent et déchargent, selon le cas. Il existe aussi des arrêts en bas de la ville, au quartier La Caps, par exemple. Là il y a cet arrêt de fourgons qui eux font la navette entre M’Chedallah et le village Semmache dans la commune d’El Adjiba. Cet arrêt qui jouxte le CFPA « Daou Toudert » est mal situé, en ce sens qu’il est perçu comme encombrant, car les fourgons occupent la chaussée de part et d’autre en rétrécissant celle-ci. Situation qui engendre des perturbations dans la circulation routière et des embouteillages, surtout aux heures de pointe. Pour leur part, les commodités sont absentes au grand dam des usagers. Ni les bancs, ni les abribus encore moins les toilettes publiques, ne sont présents. Les voyageurs en partance de ou vers Semmache font le poireau sous le soleil ou une pluie battante. «C’est vraiment décevant de constater que cet arrêt fréquenté journellement par des dizaines d’usagers ne bénéficie d’aucune commodité élémentaire. On aurait aimé voir un espace plus adapté au stationnement des fourgons desservant M’Chedallah et Semmache que cet arrêt encombrant», déplore un habitant de Semmache.
Y. S.
