Dans le cadre de la campagne électorale, la liste indépendante APW «Ensemble, construisons l’avenir» a fait appel à Karim Tabou, coordinateur de l’UDS, formation non encore agréée, pour animer le meeting organisé hier après-midi à Aokas. Ce n’est pas la première du genre dans la wilaya où l’ex député du FFS a parrainé et plaidé pour plusieurs listes en lice dans ces locales. Hier, à Aokas, avant d’entamer son discours, Karim Tabou a demandé d’observer une minute de silence à la mémoire d’un candidat à l’APC de Souk El Ténine, décédé la veille. «Le respect est notre devise et la campagne électorale nous permet de débattre avec la population. Contrairement aux autres, nous aimerions qu’elle perdure pour qu’on puisse discuter de tout avec les citoyens», déclare l’orateur de prime abord. En citant feu Hocine Ait Ahmed comme modèle en matière de maitrise politique, Tabou souhaite que lui et son parti, l’UDS, soient les premiers à se tourner vers le peuple mais pour cela, soulignera-t-il, il faut être convaincu d’être sur la bonne voie. Puis, il s’interrogera sur le refus d’agrément de sa formation politique alors que la Constitution permet à tous les Algériens remplissant les conditions de créer son propre parti. Avant lui, ce sont les candidats sur la liste à l’APW qui se sont succédé au micro pour faire part de leur programme. Tabet, Bouhmila et Belkhir ont présenté leur programme dans lequel il est précisé que la collectivité locale doit être placée au cœur du développement et devra constituer une rampe de lancement pour se relancer de manière cohérente et harmonieuse dans le cadre d’un aménagement du territoire réfléchi scientifiquement, partagé et concerté avec les acteurs locaux. Durant leur intervention, les candidats avaient, d’abord, tenu à présenter leurs excuses pour l’absence du tête de liste qui est allé animer un autre meeting à Sidi Aïch ; ensuite, ils ont mis en exergue le programme élaboré du temps de la présence de l’un des leurs à l’APW sous la bannière du FFS, lequel comportait beaucoup de projets qu’il faudra dépoussiérer.
A. Gana
