Cent locaux commerciaux en attente

Partager

Tout comme les autres communes d’Algérie, la commune de Frikat a bénéficié du programme de cent locaux par commune, destiné à aider les chômeurs à lancer leurs activités, et ce conformément aux directives du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Malheureusement, ce projet n’a pu être lancé à temps pour des raisons diverses, notamment l’absence de l’exécutif communal. Sitôt installée, l’Assemblée populaire communale, présidée par M. Amar Arib, a repris le dossier en main. “Ce projet ne tardera pas à être lancé. Le choix du terrain a été fait”, nous a dit le maire de Frikat. La réalisation d’un tel projet dans une commune, comme celle-ci, sera sans doute une rampe de lancement pour diverses activités. Car, faudra-t-il le souligner, dans cette municipalité existent déjà de nombreuses petites entreprises familiales fabricant de la poterie, du couscous et bien d’autres objets traditionnels. Si une telle opportunité est donnée aux jeunes Frikatois, ce sera un atout supplémentaire pour le développement de cette commune où l’esprit d’entreprise a déjà été installé par les pionniers de la petite industrie, telle la transformation du plastique, à l’instar de Stilina ou la production des produits alimentaires, à l’image du couscous Lahlou ou du couscous royal Mezioud. En tout cas, lors de notre virée dans cette localité, nombreux était les jeunes qui attendaient le lancement du projet. A Frikat, on ne trouve ni cybercafé ni salon de coiffure pour dames, ni encore moins un réparateur de radio-TV. “Ce qui nous manque ici, ce sont les locaux. L’Etat ne dispose presque d’aucun local. Les privés exagèrent. Je trouve que la réalisation de ces locaux soulagerait les chômeurs de Frikat, surtout ceux qui ont déjà obtenu leurs diplômes”, nous a répondu un jeune, attablé avec des amis à une terrasse de café. En effet, si l’idée lancée par le président de la République est à saluer à plus d’un titre, il demeure tout de même que sa concrétisation est difficile, lorsque l’on connaît la lenteur avec laquelle nos administrations gèrent ce type de dossiers (manque de terrains, manque d’entreprises réalisatrices et tant d’autres entraves).

Amar Ouramdane

Partager