«Ce n’est pas la première fois que nous soulevons ce problème», nous dira un habitant du Lotissement 5 juillet rencontré sur site. En effet, il s’agit là du squat des espaces sis devant le CEM Said Boubeghla. Car, à ce niveau, non seulement des amas de tuf, de gravats et autres matériaux de construction y sont déposés depuis des années mais aussi des engins de gros tonnage y sont garés. Pour le président de l’association du Lotissement 5 juillet, cette situation a fait l’objet de requête adressée au maire, au chef de daïra, au wali et au Directeur de l’Education. «Nous avons eu des garanties que ces espaces seront libérés et nos enfants allaient travailler dans la sérénité, en vain», fulmine-t-il. D’ailleurs, dernièrement, il a tenu à interpeller pour une dernière fois les autorités locales à agir. «Parfois, la poussière arrive même dans les salles de cours», soulignera un autre intervenant. D’aucuns souhaitent que le prochain exécutif communal agisse le plus rapidement possible. «Nous espérons que le prochain maire prenne la décision de nettoyer ce site», jettera un autre résident. Par ailleurs, les élèves qui passent devant ces engins encourent des risques. «Quand il pleut, certains élèves s’abritent sous les bennes. Vraiment, ils risquent gros», regrettera un parent d’élève qui aimerait qu’un préau y soit construit au lieu de laisser cet espace servir de parc. En tout cas, ce n’est pas la première fois que les résidents réagissent face à ce laxisme. D’ailleurs, tous les candidats à la présidence de la commune avaient été interpellés à ce sujet. «La Direction de l’Education a son mot à dire. Comment se fait-il que devant un établissement scolaire mis sous sa tutelle, un parc comme celui-ci est improvisé au su et au vu de tout le monde?» Se demandera un parent d’élève venu récupérer ses enfants. L’on s’attendrait à ce que l’exécutif communal, qui sera dirigé par le FFS durant ces cinq prochaines années, prendra en charge se lancinant problème qui relève de la sécurité des collégiens d’autant que la plupart des nouveaux élus sont au courant de ce problème.
Amar Ouramdane
