Dans le cadre d’une relation de travail basée sur la collaboration et l’accompagnement efficace des idées innovantes, l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou a signé hier, deux conventions de partenariats avec Anvredet (Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique), d’une part, et Inapit (Institut national algérien de la protection industrielle), d’autre part. Ce pacte a été paraphé à la fin des conférences qui ont été organisées le jour même au niveau de l’auditorium de Hasnaoua. Sous le thème «Diffusion et protection de la connaissance : dispositif Anvredet», le Pr Haliche D. directrice générale de cette agence, a développé plusieurs axes relatifs aux champs d’intervention de l’organisme qu’elle préside. Il s’agit, entre autres, de ses missions, ses activités et ses partenaires. «Notre mission est d’identifier et sélectionner les résultats de la recherche, de valoriser, soutenir et accompagner les idées innovatrices jusqu’à la finalisation des projets», explique-t-elle. Et ce dans l’objectif de développer et promouvoir la coopération et l’échange entre le secteur économique et le secteur de la recherche. Ayant comme partenaires les organismes de recherche, les créateurs d’entreprises et les inventeurs, en général, l’Anvredet leur propose une assistance dans la réalisation des prototypes et la protection intellectuelle, mais pas seulement. L’Agence étudie le marché et élabore le plan marketing. C’est parce que les porteurs de projets n’ont pas suffisamment de confiance envers les institutions étatiques que l’Anvredet se propose comme une passerelle entre les innovateurs et les institutions publiques, d’un côté, et les grands groupes industriels, de l’autre. En somme, l’organisme identifie les besoins du marché en tenant compte du capital humain, de la mondialisation et de la crise mondiale. Pour le Pr Halliche, le chercheur en Algérie tend beaucoup plus vers la publication que vers le brevet. Par contre, 539 inventeurs algériens sont recensés dans la diaspora : 3 036 brevets dans 23 pays. Par ailleurs, le Pr Belmahdi A. directeur général de l’Inapit a présenté une communication sur la «Propriété industrielle : brevet d’innovation, marques, dessins et modèles». L’intervenant a expliqué les procédures d’enregistrement de la propriété intellectuelle et de la propriété industrielle au niveau de l’ONDA (Office national des droits d’auteurs et des droits voisins), ainsi que les critères de brevetabilité qui s’articulent sur la nouveauté, l’application industrielle et l’activité inventive. Enfin, deux conventions ont été signées entre l’université Mouloud Mammeri et L’Anvredet, et entre l’université et l’Inapit. «L’université de Tizi-Ouzou a accompagné pas moins de 40 projets», déclarera M. Tessa, recteur de cette institution.
F. E.