Femme au volant, Khaled et l’Arabie saoudite…

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Les biens souffrent de leurs omniprésences sélectives. Il y a ceux qui en ont à rendre le soleil sombre et il y a ceux qui n’ont rien qui puisse les rendre heureux, ne serait ce qu’une seconde. Et entre les deux, il y a un grand fossé. Si par malheur un malheureux se hasardait à le traverser, il en aura pour son aventure. Voilà la présence des fortunes qui s’amoncellent ici et là. Ici, elles augmentent à vue d’œil et là elles se réduisent en peau de chagrin. Ici et là il y a la différence qu’il y a entre la puissance et l’impuissance, entre la force et la faiblesse, entre la richesse et la pauvreté… Même en Arabie saoudite on l’a compris au point de réformer le système séculaire. On y autorise tout, les loisirs, on y invite même notre roi du raï, c’est dire que tout change, voire… On y institue un centre de déradicalisation, mais grand Dieu a commencé par la radicalisation des chérubins au sortir du berceau au point d’en faire des zombis, qui tuent sans ménagement, sans pitié, sans se poser de questions, au nom du Créateur. Et on voudrait aussi reformer les «Hadith» en éliminant les faux, mais qui déterminera les vrais des apocryphes ? Qui saura dire ce qui est juste de ce qui ne l’est pas, après plus de 15 siècles d’un islam qui a vécu du bon et du moins bon ? Certainement on agira par préscience, par inspiration divine, par méditation et après qu’adviendrait-il de tout ce que le monde musulman a avalé durant des décades ? On ira reprendre ses leçons à zéro. Quoi qu’il en soit, restons calme et attendons pour voir si dans tout cela il y a du sérieux. Si vraiment dans ce pays il existe une volonté réelle et tangible de faire table rase du passé et revenir à des relations plus rationnelles entre le spirituel et le profane, là au moins il y a des manœuvres qu’on ne peut exécuter sans risques…

S. A. H.

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