Depuis dimanche dernier, les agents d’entretien de la commune de Bordj Okhriss, sise à 50 km au sud du chef-lieu de la wilaya de Bouira, épaulés par des citoyens bénévoles, sont à pied d’œuvre pour nettoyer les accotements des différentes voies publiques à travers la commune. Plus d’une vingtaine d’agents d’entretien tentent de mener à bout cette opération de nettoyage, particulièrement au niveau des quartiers 100 et 20 logements où la pollution a gagné du terrain. C’est dans le souci de préserver l’environnement que les autorités locales se doivent d’apporter souvent une réponse adéquate, consistant à mettre plus de bacs à ordures et à engager des actions pour nettoyer, et surtout sensibiliser. Ces dernières années, les accotements des routes, les pistes et même les parcelles agricoles sont devenus des décharges à ciel ouvert. «L’idée même de cette campagne étalée sur plusieurs jours a été motivée par la dégradation des paysages des lieux publics et espaces verts par les citoyens», confie Adel, un citoyen de ladite commune présent à cette campagne de nettoyage. Sur les chaussées de Bordj Okhriss, les abords des routes sont truffés de bouteilles et de canettes de bière. Sur l’axe routier reliant le chef-lieu et la cité Chouhada par exemple, les déchets sont déposés dans les fossés, sur les abords de la route et dans les parcelles agricoles. Cet incivisme est à combatte car ses conséquences sur l’environnement sont incommensurables. Dans la nature, les détritus (bouteilles et sacs en plastique, emballages divers) mettent des décennies avant de disparaitre. D’après les agents d’entretien rencontrés sur les lieux, «des sites ont été répertoriés depuis plusieurs semaines pour faire l’objet de nettoyage et de curage. Au chef-lieu, ce sont neuf (9) sites, essentiellement des décharges sauvages qui ont échappé au contrôle ces dernières années qui seront éradiquées». Il faut souligner que l’insalubrité est forcément le fait de comportements indésirables. Des énergumènes sans vergogne continuent de porter atteinte à l’environnement.
Aziz C.