Don de 4,3 millions d’euros pour la pêche

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Dans le cadre de la coopération algéro-japonaise, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Smaïl Mimoune, et l’ambassadeur du Japon en Algérie, Kunio Shimizu, ont procédé hier au siège du ministère de la Pêche à la signature d’une note d’échange, pour un don d’équipements de formation en faveur de l’Institut de technologie des pêches et de l’aquaculture (ITPA) en Algérie.Cette aide financière non remboursable est estimée à 600 millions de yens soit 4,3 millions d’euros. Une partie a été adoptée en Conseil des ministres japonais, le 28 février dernier 106 000 000 yens (environ 757 000 euros) pour la fourniture d’un simulateur machine, un atelier d’électricité et d’électronique ainsi qu’un atelier stimulateur de froid. La deuxième tranche sera examinée par le même conseil en avril ou mai prochains, concernant l’acquisition d’un bateau de formation, de type senneur de 22 mètres, conçu pour la formation scientifique et technique des ingénieurs et chercheurs de l’ITPA. « L’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), qui est l’organisatrice exécutoire de l’opération, examinera les possibilités de l’apport additionnel, tels que la formation des Algériens au Japon et l’envoi d’enseignants japonais en Algérie », a commenté l’ambassadeur. Il expliquera également les raisons pour lesquelles le Japon a décidé d’effectuer cette coopération dans le domaine de la pêche, et il dira que « d’abord le Japon est le premier consommateur et importateur de poisson dans le monde, il importe 3,8 millions tonnes, soit l’équivalent de 14 milliards dollars et deuxièmement, nous voudrions que les Algériens consomment plus de poisson pour mieux équilibrer leur régime nutritionnel ». Il ajoutera également qu’ »un Japonais consomme 70 kg de poissons par an, tandis que l’Algérien ne consomme que 5 kg annuellement ». D’après lui, une plus grande consommation de poissons contribuera au développement de l’industrie de la pêche algérienne et à l’utilisation meilleure des ressources renouvelables. Par ailleurs, Chérif Abbas, chargé d’études, a indiqué qu’un autre accord a été signé avec les Espagnols pour la conception d’une ferme pilote aquacole à Bou Ismail, conçue pour l’élevage du loup de mer et de la dorade. Le coût global de la réalisation de ce projet est de 1,3 million euros. Les études sont finalisées, la formation du personnel en langue espagnole a débuté et les travaux de génie civil commenceront au deuxième semestre de l’année en cours.

Wahiba Aït Youcef

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