An suref ur n tettsu, un monodrame prônant le pardon

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«Notre pays guérira et se rétablira. Il avancera et fera des progrès. Laissez l’ennemi parler car ses propos ne sont que mensonges. Les calculs sont écrits dans le ciel et non entre nos mains. Nous pardonnons mais nous n’oublierons jamais», telle est la conclusion mais aussi le message de ce monodrame. La générale de la pièce théâtrale «An suref ur n tettsu» (Nous pardonnons mais nous n’oublierons pas) ou (Le pardon mais pas l’oubli), est une mise en scène de Salah Houche. Le texte est de Nordjal Allache. C’est un produit de la troupe théâtrale «Smaïl Hebbar» de la maison de jeunes de Yakouren. Elle s’est produite dans l’après-midi du samedi dernier au théâtre régional Kateb Yacine. Ce monodrame traite le traumatisme de la décennie noire vécue par tous les orphelins, dont les vies de leurs parents ont été ôtées par le terrorisme aveugle. La comédienne Dyhia (rôle assuré par Farida Chemakh), racontait, dans la langue maternelle, cette décennie qui a chamboulé toute l’Algérie qui est restée en deuil. Elle s’est démenée telle une folle. L’histoire de Dyhia est semblable à des milliers de jeunes filles qui ont vu leurs pères ou tout autres parents égorgés sous leurs yeux par ces ennemis du peuple qui assassinent la lumière pour faire régner l’obscurantisme. La pièce de théâtre a été bien applaudie et très appréciée par le public.

M A Tadjer

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